Etape 1 (samedi 31 août) : Oberstdorf (Allemagne) à Lech (Autriche) :
34,6 kilomètres - D+2083 mètres - D- 1452 mètres
La nuit fut douce et
récupératrice oui ! 7h30 levés pour avoir le temps d’être vraiment prêts.
Le jour J est là, et après 8 mois
d’attente nous voici arrivant au sas de départ de la course sous «Get
Lucky » des Daft Punk. Ma chère Lo’ n’est pas loin (happy birthday
Bella J).
C’est intimidant, ce monde, ce
bruit, ces arches de départ. Un peu en plein rêve les renards. On peut
récupérer sur les transats GoreTex avant le départ, délicate attention.
Check up des sacs au départ, on
se place dans les 200 premières équipes dans le sas. A peine l’hélico des média
vrombit dans le ciel azur légèrement nuageux que Highway to Hell (hymne et
surnom de la course) s’élève dans les cieux, annonçant l’imminence du départ.
Compte à rebours, ovation des centaines de concurrents comme dans un concert,
le départ est donné à 10h pile. C’est parti pour 260 km , pour notre première
TransAlpine Run !
Petit tour en ville sous les
vivas de la foule et le son des cloches alpines agitées par beaucoup de
supporters. Ces premiers kilomètres sur le tarmac nous font rapidement sortir
de la ville, à un train modéré, qui s’élève asse vite. Au bout de 3 kilomètres nous
entrons en foret, puis une première belle bosse.
Ca ne rigole pas trop dans les
rangs, tout le monde « envoie », le rythme est soutenu. Personne ne semble
vouloir « s’abaisser » à marcher, même en montée. Et pourtant çà
grimpe…du coup ça pique vite au jambe. Pour preuve, après 4 km de plat et 2 de montée on
est à 29 minutes pour 6
kilomètres , soit plus de 12 km/h de moyenne….euh, va
falloir se calmer là les gars. Rien du tout, ça continue alors que ça commence
à monter fort dans la foret, personne ne lâche du mou. Le souci c’est que tout
le monde est à touche-touche. De sorte le rythme nous est imposé. Pas possible
de lever le pas s’en se faire doubler ou bousculer, en gros emmerder le monde.
Donc on s’adapte, même si ce rythme est plus élevé que celui que nous avons communément.
Nous faisons connaissance avec un
français expatrié en Allemagne, qui nous explique que la TransAlpine Run
est LA course qu’il faut faire quand on est traileur allemand ou autrichien.
Nous sommes nous toujours aussi surpris qu’il y ait si peu de français,
seulement 13 !
Ca grimpe toujours, on pousse
toujours… Ca fait une heure et demi qu’on est à 90% de notre max. Le ravito
arrive. Originalité allemande on y trouve du salami, du concombre (génial à
digérer en course !), des tomates cerises, et du sirop à mettre dans
l’eau.
Ca repart, devant nous la vraie
première grosse difficulté du parcours qu’est la fin de ce 1300 m D+ sur 9 kilomètres . On
rentre dans le minéral, sur une belle pente. Toujours à cul-cul, pas de baisse
de rythme…ça chauffe sérieux.
(cherchez le Jedi...)
Jolis paysages alentours, qu’on a
peine à admirer tellement on a la tête dans le guidon. Nous sommes montés si
vite que la tête me tourne un peu, aidée en cela par le rythme effréné et la
file ininterrompue de trailers. Je suis très impressionné par ce début de course.
Pas par la difficulté, nos Pyrénées sont bien plus techniques, mais par le rythme
de fou imposé…mais ça devrait se calmer ces jours prochains…on espère.
Enfin voici le point haut du jour, accompagné par les cloches et encouragements des bénévoles et spectateurs, sous le son de « Faut que j’me tire », la dernière daube radiophonique française que même les teutons s’imposent à2200 mètres
d’altitude ! Fred et Séb…vous êtes dans la course !!!
Enfin voici le point haut du jour, accompagné par les cloches et encouragements des bénévoles et spectateurs, sous le son de « Faut que j’me tire », la dernière daube radiophonique française que même les teutons s’imposent à
La descente derrière. A peine
technique, mais les germaniques rament ! Ils marchent, ils ne savent pas
descendre !!! Nous voilà donc à faire les bordures et remonter une
quinzaine d’équipes avec une facilité déconcertante.
Un petit travers ensuite sur les flancs de la montagne. Le peloton commence à s’étirer un peu, on peut respirer. Il a fallut atteindre 3 heures pour cela ! On s’enquille un bon rythme tout de même avec deux autres équipes, dont une ibère…qui parle, comme toujours…
Un beau chalet d’altitude nous annonce désormais une nouvelle descente. On suit une demoiselle qui trottine comme une gazelle et ça nous donne des ailes. Que de jolies nanas sur ce trail !
Un petit travers ensuite sur les flancs de la montagne. Le peloton commence à s’étirer un peu, on peut respirer. Il a fallut atteindre 3 heures pour cela ! On s’enquille un bon rythme tout de même avec deux autres équipes, dont une ibère…qui parle, comme toujours…
Un beau chalet d’altitude nous annonce désormais une nouvelle descente. On suit une demoiselle qui trottine comme une gazelle et ça nous donne des ailes. Que de jolies nanas sur ce trail !
Allez, suffit, faut repartir dans
le cailloux, sur une jolie partie bien pentue sous la falaise.
Plein de photographes pro sur le parcours,
avec des appareils posés au sol se
déclenchant à notre passage.
Des équipes commencent à être
émoussées et des différences entre équipiers commencent à apparaître. On
commence à prendre cher nous aussi dans les pattes, mais nous sommes
solidaires, et passons ce col sans encombre. Descente sur le ravito de Warth au
km 26. Ca ne va pas faire de mal car je n’ai plus d’eau. Le rythme élevé et la
chaleur légère ont épuisé mes réserves de flotte.
Denis me ravitaille. Ravito, papa nous y attend, c’est qu’il a trouvé la route, non sans difficulté… On s’enfile soupes et noisettes, salami et coca, et on repart pour les derniers10 kilomètres . Tout
le monde est un peu calmé maintenant. On en profite du coup pour lever le pied
de notre côté aussi. Récupérer à un rythme tranquille, enfin ne pas se mettre
dans le rouge.
Le parcours est agréable, montées et descentes sans trop de dénivelé. Certaines équipes connaissent des problèmes d’homogénéité dans le rythme. Nous ça va.
Denis me ravitaille. Ravito, papa nous y attend, c’est qu’il a trouvé la route, non sans difficulté… On s’enfile soupes et noisettes, salami et coca, et on repart pour les derniers
Le parcours est agréable, montées et descentes sans trop de dénivelé. Certaines équipes connaissent des problèmes d’homogénéité dans le rythme. Nous ça va.
Papa nous apporte les masques des
renards, que nous prendrons un malin plaisir à porter à chaque arrivée d’étape.
Ca fait son effet dans le sas d’arrivée, la Team
Fox est désormais identifiée.
Voilà, l’étape est finie.
Surprenant par son rythme, très belle par ses paysages. On s’est un peu
« mis dedans » mais nous finissons très honorablement en 5h32 (à 2h
des premiers).
Nous sommes 30° dans notre
catégorie (hommes dont l’âge cumulé des 2 est de plus de 80 ans), sur 80
équipes. Au classement général, ce qui a bien plus d’importance à nos yeux,
nous sommes 123° / 360 équipes au départ. « Contrat rempli » comme
dit Denis. Maintenant il va falloir assurer pour conserver la place…
Pour cela on file vite à la
douche, séance de Compex (stimulation musculaire par électrode) qui nous
accompagne tous les soirs, bien boire, filer à la pasta party et un gros dodo.
Le camping-car est garé à 100
mètres du départ. Trop cool !!!
Demain ça va aller vite encore,
car l’étape est très courte (24
km ), 2 grosses montées (D+ 900 et D+ 600) et une méga
descente de fin de D-1300 sur 7
km . Ce n’est pas là qu’on va se reposer…
Allez, on y go, à demain les
amis !
Félicitations les gars on est mentalement de tout coeur avec vous!
RépondreSupprimerCoach & Coachette
Et de 2 pour les Fox...on dirait qu'ils aprécient les montées et descentes!!!! Le meilleur est à venir alors on lâche rien !!!
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