2 semaines après le raid des 2
domaines nous voici découvrir tous les 3 (Jean, Denis, Sylvain) l'étonnante et
vide bourgade de Font Romeu en cette saison « morte ». La belle idée
de faire partir la course à 15 h nous permet d'arriver tranquillement la
veille, de faire des globules (avec le mal de tête qui accompagne le changement
d'altitude), de prendre nos marques et de remplir toutes les formalités. Bien
difficile déjà de trouver le PC course, aucun panneau indicateur en ville.
Contrôle du matériel obligatoire
très exigeant : il faut même montrer une barre de céréales. Pourtant on ne
demande pas à Denis sa licence pour compléter son dossier, et on me laisse
partir sans téléphone portable. Le briefing de 19h est ubuesque. Le directeur
de course est retenu ailleurs, alors les 3 co-organisateurs présents peuvent seulement
répondre à nos questions de façon assez approximative. Les quelques dizaines de
concurrents de l'assistance partent peu à peu. Du jamais vu dans notre
expérience d'ultra. Ca fait un petit peu amateur.
Dîner-dodo dans un gîte propre,
qui nous permet oh grand luxe de nous lever à 8h avant une course.
11H : nouveau briefing plus sérieux (bien que très light par rapport à d’autres), mais pas la pasta-party qui suit. Servi à la bonne franquette sous les 2 barnums du retrait des dossards. Les 324 coureurs se posent où ils peuvent pour manger, sur une chaise, une table, dehors, dans le manège pour enfants... Heureusement qu'il ne pleut pas.
Idem pour l'attente jusqu'à 15h. Les nombreux coureurs n'ayant pas de voiture pour se mettre au chaud et attendre (car venant d'Argelès par navette) sont déjà tout habillés, assis sur le trottoir, profitant de quelques rayons de soleil ou de quelques minutes de sieste volées. Rien pour les mettre à l’abri. Nous, nous siestons dans la voiture en se demandant pourquoi le départ de course n'est pas plus tôt (puisque tout le monde est là dès le matin).
11H : nouveau briefing plus sérieux (bien que très light par rapport à d’autres), mais pas la pasta-party qui suit. Servi à la bonne franquette sous les 2 barnums du retrait des dossards. Les 324 coureurs se posent où ils peuvent pour manger, sur une chaise, une table, dehors, dans le manège pour enfants... Heureusement qu'il ne pleut pas.
Idem pour l'attente jusqu'à 15h. Les nombreux coureurs n'ayant pas de voiture pour se mettre au chaud et attendre (car venant d'Argelès par navette) sont déjà tout habillés, assis sur le trottoir, profitant de quelques rayons de soleil ou de quelques minutes de sieste volées. Rien pour les mettre à l’abri. Nous, nous siestons dans la voiture en se demandant pourquoi le départ de course n'est pas plus tôt (puisque tout le monde est là dès le matin).
(2 amateurs chez un très grand champion)
(quelle star ce lézard !)
15h, le départ
est donné avec les enfants de l'école de biathlon nous précédant. La meute part
vite bien qu’à 1800
mètres d'altitude. Certains soufflent déjà lorsque nous
passons au centre sportif d'entraînement en altitude, où séjournent les fameux
Martin Fourcade, Kilian Jornet et d'autres grands sportifs.
Les premiers kilomètres sont très agréables dans la jolie foret.
Le premier ravito indiqué au kilomètre 8 (6,5 réel puisque l'orga a shunté un passage) n'y est pas. Bizarre mais pas grave.
C'est le moment où Denis se paye un joli vol plané en buttant sur une pierre. Son ongle de l'index pisse le sang, il est presque arraché. Mais c'est son doigt qui est plus inquiétant : déboité ! Il ne peut pas le plier. La douleur est vive. Il arrive malgré tout à se remettre en place la phalange.
Il ne souhaite pas prendre le temps de strapper l'ongle pour le
protéger et nous repartons prudemment. Il l'a échappé belle, la course continue...
Les premiers kilomètres sont très agréables dans la jolie foret.
Le premier ravito indiqué au kilomètre 8 (6,5 réel puisque l'orga a shunté un passage) n'y est pas. Bizarre mais pas grave.
C'est le moment où Denis se paye un joli vol plané en buttant sur une pierre. Son ongle de l'index pisse le sang, il est presque arraché. Mais c'est son doigt qui est plus inquiétant : déboité ! Il ne peut pas le plier. La douleur est vive. Il arrive malgré tout à se remettre en place la phalange.
(inquiets....)
Nous arrivons à
Mont Louis et traversons le fort Vauban encore empli de militaires qui nous accueillent
pour un ravito. Originale idée.
Nous retrouvons Jean à la sortie du fort avant d'attaquer le village de Planès.
Le rythme est encore soutenu même après15 kilomètres de
course. Nous arrivons à Planès aux alentours de la 150° place, en avance de 30
minutes sur notre prévisionnel.
Nous quittons Jean que nous retrouverons demain au petit jour à Arles sur Tech (2ème base de vie).
(Denis à l'attaque du grand escalier)
Nous retrouvons Jean à la sortie du fort avant d'attaquer le village de Planès.
Le rythme est encore soutenu même après
Nous quittons Jean que nous retrouverons demain au petit jour à Arles sur Tech (2ème base de vie).
Nous partons
maintenant vraiment dans la montagne. La file est étirée, nous trouvons notre
place dans les 324 coureurs au départ. La trace montante puis descendante est agréable,
courante.
Nous faisons connaissance avec un parisien qui s'est aligné au départ des 4 éditions de la Ronda dels Cims, et en a fini 3 (notamment celle de 2012 à 3 places derrière nous).
Nous sommes bien, avons un bon rythme, qu'il ne faut pas élever.
Les alentours du ruisseau de Riberola sont somptueux, mais marquent une baisse de forme pour Denis. A partir de là et pendant de très nombreuses heures il va peiner pour rester dans la course. La rude montée vers le col de Mitja lui est difficile. Je la fais à ma main sur un bon rythme, l'observant derrière moi. Néanmoins sur la fin je ne le vois plus.
Je l'attends au passage du col avec le vent soutenu et la pluie qui se pointe, mais surtout avec des bénévoles tout joyeux nous encourageant avec trompettes et pom-pom. Le temps d'enfiler ma veste, faire des étirements, de voir passer une 20 aine de coureurs, le voici. Mince, il est à la peine. Alors on décide de lever le pied et attendre que çà passe.
Les frontales allumées nous descendons du col sous la pluie fine, qui s'intensifie. Le ravitaillement du refuge de la Caraça est tenu par des militaires. Les aliments sont à l’abri de la pluie, mais nous sous l'eau. Il faut faire fissa pour recharger nos gourdes et sacs et repartir, pour ne pas prendre froid. Il est 20h passées, nous avons désormais 30 minutes de retard sur le prévisio, sans comprendre où est passée cette heure depuis Planès. Pendant ce temps Jean tourne en rond pendant une heure pour trouver la base de vie de demain matin (aucune indication là non plus...).
Nous faisons connaissance avec un parisien qui s'est aligné au départ des 4 éditions de la Ronda dels Cims, et en a fini 3 (notamment celle de 2012 à 3 places derrière nous).
Nous sommes bien, avons un bon rythme, qu'il ne faut pas élever.
Les alentours du ruisseau de Riberola sont somptueux, mais marquent une baisse de forme pour Denis. A partir de là et pendant de très nombreuses heures il va peiner pour rester dans la course. La rude montée vers le col de Mitja lui est difficile. Je la fais à ma main sur un bon rythme, l'observant derrière moi. Néanmoins sur la fin je ne le vois plus.
(le vallon d'où nous venons...)
(...et nous montons toujours)
Je l'attends au passage du col avec le vent soutenu et la pluie qui se pointe, mais surtout avec des bénévoles tout joyeux nous encourageant avec trompettes et pom-pom. Le temps d'enfiler ma veste, faire des étirements, de voir passer une 20 aine de coureurs, le voici. Mince, il est à la peine. Alors on décide de lever le pied et attendre que çà passe.
Les frontales allumées nous descendons du col sous la pluie fine, qui s'intensifie. Le ravitaillement du refuge de la Caraça est tenu par des militaires. Les aliments sont à l’abri de la pluie, mais nous sous l'eau. Il faut faire fissa pour recharger nos gourdes et sacs et repartir, pour ne pas prendre froid. Il est 20h passées, nous avons désormais 30 minutes de retard sur le prévisio, sans comprendre où est passée cette heure depuis Planès. Pendant ce temps Jean tourne en rond pendant une heure pour trouver la base de vie de demain matin (aucune indication là non plus...).
Nous remontons
vers le coll del Pal. Le sentier traversé par des ruisselets est trempé,
parfois boueux, les pierres et cailloux glissants. Il faut redoubler
d'attention. En outre le balisage est assez léger. La concentration est de mise
pour gérer tous ces paramètres. Cela fait une heure qu'il pleut, nous
commençons à prendre l'eau par les pieds et les jointures de nos coupe-vent
techniques (par les coudes se pliant pour pousser sur les bâtons).
Devant le panneau de la Réserve Naturelle que nous abordons attend un garde de l’environnement. Trempé lui aussi par la pluie il demande à chaque coureur si le chien qui vient de passer lui appartient. En effet depuis plusieurs heures un joyeux drille à 4 pattes nous accompagne dans notre progression, suivant un coureur et ses amis. Et bien ce coureur se trouve devant nous et se fait sermonner. Il a l’obligation de rattraper son toutou et de le tenir en laisse. Le garde prend son numéro de dossard. Il en sera surement quitte pour une amende. Tout à fait normal, ce chien n’a rien à faire dans la course ou sur sites naturels protégés ou non. Il aurait pu gêner quelqu’un, mordre une vache ou croiser la route d’un patou.
Devant le panneau de la Réserve Naturelle que nous abordons attend un garde de l’environnement. Trempé lui aussi par la pluie il demande à chaque coureur si le chien qui vient de passer lui appartient. En effet depuis plusieurs heures un joyeux drille à 4 pattes nous accompagne dans notre progression, suivant un coureur et ses amis. Et bien ce coureur se trouve devant nous et se fait sermonner. Il a l’obligation de rattraper son toutou et de le tenir en laisse. Le garde prend son numéro de dossard. Il en sera surement quitte pour une amende. Tout à fait normal, ce chien n’a rien à faire dans la course ou sur sites naturels protégés ou non. Il aurait pu gêner quelqu’un, mordre une vache ou croiser la route d’un patou.
Belle ambiance
au col où des bénévoles nous attendent, malgré le froid et la pluie. Merci à vous :)
Denis ne va pas mieux, mais au moins les étoiles apparaissent avec la pluie qui cesse. 2h pendant lesquelles il aura fallut prendre sur soi. Un long travers nous permet d'apercevoir Mantet en contrebas où nous devons nous rendre. Vite descendre pour être coupés du vent, se déshumidifier, se réchauffer. Certains passages sont boueux ou cassants dans les cailloux, difficilement praticables. Vite nous formons un groupe de 6 coureurs qui file à bonne allure dans la 2° partie de la descente plus courante, en conversant rugby (2 bordelo-béglais, 1 montpelliérain, 1 auvergnat). Nous arrivons au petit ravito de Mantet vers 22h15.
Nous voici avec une heure de retard, sans toujours comprendre pourquoi. Denis n'est toujours pas au mieux à ce kilomètre 38, l'envie de vomir.
Denis ne va pas mieux, mais au moins les étoiles apparaissent avec la pluie qui cesse. 2h pendant lesquelles il aura fallut prendre sur soi. Un long travers nous permet d'apercevoir Mantet en contrebas où nous devons nous rendre. Vite descendre pour être coupés du vent, se déshumidifier, se réchauffer. Certains passages sont boueux ou cassants dans les cailloux, difficilement praticables. Vite nous formons un groupe de 6 coureurs qui file à bonne allure dans la 2° partie de la descente plus courante, en conversant rugby (2 bordelo-béglais, 1 montpelliérain, 1 auvergnat). Nous arrivons au petit ravito de Mantet vers 22h15.
Nous voici avec une heure de retard, sans toujours comprendre pourquoi. Denis n'est toujours pas au mieux à ce kilomètre 38, l'envie de vomir.
Dans la montée
du col de Mente nous reprenons un groupe de 6 coureurs qui vient de se perdre.
Le balisage est vraiment léger. Pour notre part nous n'avons pas eu de souci
mais déjà quelques hésitations. Nous passons le kilomètre 40 (théorique...) et
Denis est en train de se « refaire la cerise » doucement. Nous
arrivons à la première base de vie de Py, la bonne affaire, mais avec 1h 45 de
retard sur le prévisio.
Je rappelle que ces temps de passage prévisionnel je
les calcule par section de 5 à 10 kilomètres en fonction des informations
données à l'avance par l'organisation (kilométrages, dénivelés, état des chemins,
temps estimés du 1° et du dernier, et surtout connaissance de notre rythme en
fonction de ces facteurs). Et comme l'on commence à s'en apercevoir certains
paramètres, qui pourtant devraient être intangibles, s'avèrent erronés. Et nous
ne sommes pas au bout de nos surprises...
La base vie est
un édifice à 3 niveaux où l'on peut trouver médecins (Denis en profite pour se
faire soigner le doigt) et quelques lits, une zone pour se changer et une autre
pour se restaurer. Ces deux zones sont un peu exigües mais on fait avec.
Nous nous changeons et rechargeons nos sacs de course à l'aide du contenu de ceux apportés par l'organisation (préalablement remplis par nos soins avec nos affaires la veille).
Repartir avec des vêtements secs c'est le bonheur. Je perce une mini-ampoule, les pieds vont bien. Les quadriceps eux tirent depuis longtemps déjà, il va falloir s’en accommoder. Le ravito de pâtes et soupes fait du bien, même si je suis très étonné depuis le départ de la course de n'avoir vu à disposition des coureurs ni boissons énergétiques (pour bidon), ni barres énergétiques (ou de céréales), ni gels d'efforts. Ces ravitaillements, y compris celui de cette base de vie, sont bien légers par rapport à des épreuves similaires.
(chez le doc')
Nous nous changeons et rechargeons nos sacs de course à l'aide du contenu de ceux apportés par l'organisation (préalablement remplis par nos soins avec nos affaires la veille).
(nos sacs base de vie lors de leur prépa)
Repartir avec des vêtements secs c'est le bonheur. Je perce une mini-ampoule, les pieds vont bien. Les quadriceps eux tirent depuis longtemps déjà, il va falloir s’en accommoder. Le ravito de pâtes et soupes fait du bien, même si je suis très étonné depuis le départ de la course de n'avoir vu à disposition des coureurs ni boissons énergétiques (pour bidon), ni barres énergétiques (ou de céréales), ni gels d'efforts. Ces ravitaillements, y compris celui de cette base de vie, sont bien légers par rapport à des épreuves similaires.
Nous repartons de Py à 0h15 en 160°
position, avec 2h de retard. Beaucoup de coureurs vont abandonner ici, touchés
par la pluie, le froid, et certains paramètres de courses galvaudés. Dans le
début de la montée je perds un écrou-ailette de ma frontale. Impossible de le
retrouver dans l'herbe. Je « chausse » celle de secours.
Au même moment des coureurs viennent à contresens, ne trouvant pas de balisage. Pourtant nous n'avons pas vu de bifurcation. Nous éteignons les lumières : personne en visuel ailleurs. Nous insistons sur le chemin pour finalement trouver une indication...léger, léger. Les organisateurs ont eu bien de la chance qu'il n'y ait pas eu de brouillard sur la course, car ils auraient égaré nombre de personnes...Il n'y a jamais trop de balisage (voir GRP et Andorra Ultra trail), c'est un facteur de sécurité et d'aisance mentale trop important : il est très agaçant pour un coureur de tergiverser à chercher un repère et rien de pire que de se perdre en course sur un tel amateurisme. Nous avons vu et entendu une tripotée de gars perdus, même le vainqueur a avoué s'être perdu pendant 40 minutes et avoir ainsi crapahuté environ4 kilomètres de plus.
Il s'agit d'un ultra, pas d'une course d'orientation...
Au même moment des coureurs viennent à contresens, ne trouvant pas de balisage. Pourtant nous n'avons pas vu de bifurcation. Nous éteignons les lumières : personne en visuel ailleurs. Nous insistons sur le chemin pour finalement trouver une indication...léger, léger. Les organisateurs ont eu bien de la chance qu'il n'y ait pas eu de brouillard sur la course, car ils auraient égaré nombre de personnes...Il n'y a jamais trop de balisage (voir GRP et Andorra Ultra trail), c'est un facteur de sécurité et d'aisance mentale trop important : il est très agaçant pour un coureur de tergiverser à chercher un repère et rien de pire que de se perdre en course sur un tel amateurisme. Nous avons vu et entendu une tripotée de gars perdus, même le vainqueur a avoué s'être perdu pendant 40 minutes et avoir ainsi crapahuté environ
Petit chemin qui monte sec, dans
lequel nous avançons bien avec Denis, reprenant plusieurs concurrents. Nous
débouchons sur une piste monotone et interminable (mais néanmoins courable) qui
nous mène au refuge de Marialles. A quelques pas de celui-ci c'est une
estafette de gendarmes qui nous accueille, pour prendre notre numéro de dossard
et nous indiquer le chemin. Je leur dis que je n'ai pas bu et qu'il n'y a pas
besoin d'alcotest, ce qui les fait à peine sourire. J'ai néanmoins du mal à
comprendre que des gendarmes et leurs homologues militaires puissent être
mobilisés pour aider à ces courses.
Le ravitaillement est quasiment vide, alors que nous sommes dans la première moitié des concurrents. Plus de coca, quelques gâteaux, alors que sur la table trainent des bouteilles de rouge et de whisky. Ambiance super glauque, dans l'acre odeur de fumée caractéristique des refuges. Quelques gars essayent comme ils peuvent de trouver le sommeil, recroquevillés dans un recoin.
Nous ne restons qu'une minute pour repartir dans ce qui va être la section la plus décevante et la plus significative de « l'à peu près » de cette course. Une section de10 kilomètres indigne
d'un ultra-trail. Le chemin est sans cesse traversé par des pierriers provenant
d'éboulements de la montagne. Ceux-ci demandent une vigilance constante pour
veiller à bien poser les pieds, sur des cailloux parfois bien instables. Et
encore il ne pleut pas, les rochers sont à peine humides. Quelle dangerosité si
l'on était passé là sous la pluie ! Lorsque ce n'est pas un pierrier, le chemin est
si cassant ou étroit qu'on à même peine à y marcher. 10 km pourtant relativement
plats sur lesquels je pense même que les premiers n'ont pas pu courir.
Quel intérêt de nous faire passer ici ? Un ultra-trail est un effort où l'on doit pouvoir presque toujours courir (sauf dans de trop fortes pentes). Là nous ne pouvons que randonner. Inutilement lassant psychologiquement, usant physiquement (pieds et chevilles très sollicités). Et cela se représentera sur d’autres secteurs. Nous avons malgré tout repris des « marcheurs » sur ce tronçon, c'est dire que nous avons « fait l'effort ».
Malgré cela nous en ressortons au ravito de Bona Aigues à 6h du mat’, avec un retard considérable sur notre prévisionnel. Nous sommes également « tapés » physiquement et n'avons plus confiance en le road-book « office du tourisme » de l'organisation. Le style de papier qui t'annonce que « tout est beau, tout est facile, venez visiter nos jolis chemins des Pyrénées Orientales ».
Le ravitaillement est quasiment vide, alors que nous sommes dans la première moitié des concurrents. Plus de coca, quelques gâteaux, alors que sur la table trainent des bouteilles de rouge et de whisky. Ambiance super glauque, dans l'acre odeur de fumée caractéristique des refuges. Quelques gars essayent comme ils peuvent de trouver le sommeil, recroquevillés dans un recoin.
Nous ne restons qu'une minute pour repartir dans ce qui va être la section la plus décevante et la plus significative de « l'à peu près » de cette course. Une section de
Quel intérêt de nous faire passer ici ? Un ultra-trail est un effort où l'on doit pouvoir presque toujours courir (sauf dans de trop fortes pentes). Là nous ne pouvons que randonner. Inutilement lassant psychologiquement, usant physiquement (pieds et chevilles très sollicités). Et cela se représentera sur d’autres secteurs. Nous avons malgré tout repris des « marcheurs » sur ce tronçon, c'est dire que nous avons « fait l'effort ».
Malgré cela nous en ressortons au ravito de Bona Aigues à 6h du mat’, avec un retard considérable sur notre prévisionnel. Nous sommes également « tapés » physiquement et n'avons plus confiance en le road-book « office du tourisme » de l'organisation. Le style de papier qui t'annonce que « tout est beau, tout est facile, venez visiter nos jolis chemins des Pyrénées Orientales ».
Nous repartons dans une rude
pente comme nous les aimons, mais pas longtemps. Denis est vidé, n'a plus de
jus. L'on s'assoit sur un rocher 5 minutes, le temps de compléter le ravito, et
de fermer les yeux quelques poignées de secondes. Nous voici sur les pentes
nord du massif du Canigou, le paysage s'ouvre et nous apercevons maintenant
toutes les lumières des villes en contrebas, limitées d'un coup par la
Méditerranée au loin. L’orage y illumine le ciel.
Nous cheminons toujours, sur un
chemin peu carrossable, puis descendant sur le ravito du Chalet des Cortalets.
Nous y sommes très bien accueillis, comme partout par les bénévoles qui sont
aux petits soins. Les quelques 2 autres concurrents du 100 miles sont eux aussi
touchés, posés sur leur chaise.
Denis me demande à combien est la 2° base de vie, car nous sommes à déjà75
km à son GPS. 75 !!! Non, il y a erreur,
normalement c'est 64,5 d'indiqués ici (66 topo moins les 1,5 shuntés du début).
Je ne comprends pas, car Denis m'affirme que son GPS est toujours juste. Mais
la réalité va vite apparaître en en parlant avec d'autres concurrents :
tous les GPS indiquent ces 75 km !!! L'organisation a fait une erreur de 10 km (et 10 km en montagne ce n’est
pas rien à faire) !!! Juste impensable, incroyable, impossible !!!
Comment être si amateur sur une épreuve de cette dimension ? Ceci ajouté à
la mauvaise présentation de la difficulté technique des chemins fait que la
grande majorité d'entre nous se retrouve dans une situation psychologie et
physique non appréhendée. Rien que pour nous 2, qui avons pourtant l'expérience
de courses bien difficiles, nous nous retrouvons avec près de 5 h retard sur
notre estimatif, avec un physique bien plus émoussé que prévu. Nous avions
prévu, que le raid d'il y a 15 jours « passerait » puisque le
road-book n'annonçait pas de grandes difficultés techniques, un parcours
roulant, au profil globalement descendant. Les approximations de l'organisation
commencent donc à mettre notre moral en péril.
Denis me demande à combien est la 2° base de vie, car nous sommes à déjà
Quelques minutes plus tard Denis
me demande si Jean sera à la base de vie. En effet son physique ne revient pas
et ces 27 km
restant à faire jusque là (au lieu de 17) ne le revigorent pas… Il a
l’intention d’abandonner à Arles sur Tech. Mince ! Je peste intérieurement
contre l’organisation qui me flingue mon Denis. De mon côté j’ai encore le
moral. Même si c’est très dur, que mes quadris sont tendus et mes pieds
commencent à être sensibles, j’arrive à positiver sur la suite de la course.
A cet endroit les concurrents du parcours de
Le long travers globalement
descendant de 10 km
qui nous mène jusqu’au refuge de l’Estanyol n’en finit pas. Nous y passons un
temps fou, au même rythme que nos homologues. Heureusement depuis le départ, et
ce matin avec le jour qui s’est levé, nous profitons des très beaux paysages
qui nous sont offerts.
Une petite montée de D+280 maintenant, où nous en profitons à notre bon rythme « d’ascenseurs » pour doubler des concurrents du100 km
(cela fait plaisir quand ce sont ceux qui ne nous ont pas remercié quelques km
plus tôt).
Une petite montée de D+280 maintenant, où nous en profitons à notre bon rythme « d’ascenseurs » pour doubler des concurrents du
Nous voici au col de Cirère, pour
aborder une descente de 14
kilomètres .
3 premiers km moyennement praticables jusqu’au gîte de Batère où le ravito est très léger (que va-t-il rester pour les suivants ?). Les 11 prochains sont indiqués « d’une très bonne carrossabilité ». Quand-on lit ça sur un road-book on estime à notre niveau un secteur plié entre 1h15 et 1h30 maximum en condition de course. Nous en serons quittes pour 2h45... ! Autant vous dire que la praticabilité l’organisateur n’a pas du la tester, ou alors certainement pas en condition ultra. Autant vous dire que notre esprit a aussi le temps de gamberger… A mi-descente j’ai encore le moral, malgré le fait que nous allons arriver à 13h, au lieu des 6 h du mat’ prévues (7h de retard). Le premier concurrent y est lui passé avec près de 4h de retard sur le prévisionnel du meilleur chrono…
3 premiers km moyennement praticables jusqu’au gîte de Batère où le ravito est très léger (que va-t-il rester pour les suivants ?). Les 11 prochains sont indiqués « d’une très bonne carrossabilité ». Quand-on lit ça sur un road-book on estime à notre niveau un secteur plié entre 1h15 et 1h30 maximum en condition de course. Nous en serons quittes pour 2h45... ! Autant vous dire que la praticabilité l’organisateur n’a pas du la tester, ou alors certainement pas en condition ultra. Autant vous dire que notre esprit a aussi le temps de gamberger… A mi-descente j’ai encore le moral, malgré le fait que nous allons arriver à 13h, au lieu des 6 h du mat’ prévues (7h de retard). Le premier concurrent y est lui passé avec près de 4h de retard sur le prévisionnel du meilleur chrono…
Denis me dit : « ça va
être très très dur la suite » J’ai le (mauvais ?) réflexe de
consulter mon papier avec le détail du parcours pour voir ce qui nous attend
après. Un rapide calcul nous laisse à prévoir 80 km (en comptant les
erreurs de l’organisation…), 3200 D+ et surtout 3500 D-. Soit encore entre 18
et 20 heures de course. Nous avions prévu d’arriver « au pire » à
minuit, et là nous nous projetons entre 7 et 9 h du mat’. J’annonce cela à
Denis. Un autre concurrent nous retrouve, lui aussi tout autant dépité. Il ne
comprend pas comment il peut être si en retard, si fatigué, si « entourloupé »
par l’organisation. Moi aussi je me sens trahi, j’ai l’impression qu’on s’est
foutu de moi. Et même si physiquement j’ai vécu pire (malgré mes pieds qui
commencent à crevasser), même si je pense que je peux continuer un peu plus
(mais pas beaucoup plus), je suis lassé de cette course, elle me donne un
mauvais goût dans la bouche. Et en ultra, quand l’envie s’en va, le plaisir
décarre. Sans plaisir, à quoi bon ?
C’est à ce moment là que Denis me
prend les épaules et me dit : « Sylvain, je te propose un truc :
on arrive à Arles, on retrouve Jean, on va bouffer un cassoulet, et s’enfiler
une bière les pieds dans la Méditerranée. Elle me gonfle cette course ». A
quoi ça tient, je vais pas laisser un bon copain dans un si cruel
programme ! « Vendu » que je lui réponds. Nous appelons Jean,
pour ne pas qu’il s’inquiète, et lui annoncer la nouvelle. Il l’a comprend sans
problème car lui aussi en entend de toutes les couleurs en bas à Arles, et nous
dit même que c’est un bon choix. C’est donc en mode pépère que nous finissons
les derniers kilomètres sous une belle chaleur automnale qui contraste avec les
heures humides et froides de cette nuit.
(la flamme rouge du dernier ultra !)
(abandon, pas si tristes et fatigués que çà)
(journaliste espagnole en pleine photo)
Nous finissons la course au 102°
km (réels), alors en 140° position. Nous sommes certes fatigués, mais pas
défoncés comme sur d’autres courses. Nous n’avons même pas sommeil. Nous
n’avons juste plus envie de cautionner le manque de rigueur de l’organisation, cet "à peu près".
Cela n’explique pas tout bien entendu. Nous sommes arrivés moins bien préparés
que sur le GRP ou la Ronda, nous avions moins la gniack au départ, nous avons
peut-être pris cette course trop à la légère. Mais au vu de toutes les
informations qui nous étaient données les mois au préalable cela nous paraissait
faisable comme cela.
Sur le chemin du retour ce
dimanche matin, Denis m’avoue sa déception de ne pas être allé au bout. Nous
n’avons pas été forts psychologiquement cette fois-ci. Nous n’avons pas su nous
adapter à la situation. Nous aurions peut-être du, nous aurions peut être pu.
Nous tirons un immense coup de
chapeau aux 86 concurrents (sur 324 au départ) qui ont rallié la plage
d’Argelès, et aux 50 ayant été stoppés par l'organisation à 10 km de l'arrivée (et rapatriés en bus)... La performance est de très haute volée. Le vainqueur, Sébastien
Buffard est arrivé à 17h51 (après presque 27h de course) alors qu’il était
attendu à 9h30 du matin… Il a remporté il y a un mois et demi le 120 km du Grand Raid des
Pyrénées, c’est dire que c’est un sacré athlète…la défaillance de l‘organisation
s’élève donc à cette mesure. A minuit seuls 8 concurrents étaient arrivés…
Un grand merci à Jean qui nous a suivi encore sur le chemin, à tous ceux nous ayant encouragé avant et pendant la course (sacré Stéphane !), aux "connectés" qui se sont inquiétés devant leur écran.
Ainsi s’achève pour nous le
dernier ultra dans ces distances de plus de 100 kilomètres . La
décision était déjà prise depuis plusieurs mois et ce résultat ne l’influence
pas. Nous allons pouvoir passer à des distances plus raisonnables de 30 à 100 kilomètres max,
sur lesquelles nous pourrons mieux nous exprimer. Il n’y aura donc plus de
nouvelle empreinte à nos mollets. Les Renards tournent une page, le chapitre
est clos. Mais le livre n’est pas terminé…
Je me disais bien qu'il y avait un souci en regardant les passages sur le site 100 miles sud de france... Dans ces conditions de courses pas facile de garder sa motivation et son moral !! Dommage de rester sur un échec mais il faut prilégier le plaisir avant tout... D'autres aventures semblent s'annoncer, donc bonne récupération aux courageux renards et à plustard pour d'autres récits et belles photos....
RépondreSupprimerMerci Jean Marc pour les soins et les encouragements ! On a déjà récupéré, donc il y aura bien d'autres aventures oui...
SupprimerAprès avoir lu le récit, je comprends mieux pourquoi il y avait autant de retard!!!!
RépondreSupprimerBRAVO les renards et au prochain récit
Merci les amis ! On ne sera pas en retard pour le prochain apéro en votre compagnie... :)
SupprimerOn a fait la même course et on s'est croise, on est photo avec vous la première partie, abandon au même endroit, mêmes conclusions pour nous sur cette course.
RépondreSupprimerSalut David,
SupprimerDommage pour nous tous d'avoir abandonné, après pas mal d'investissement pour cette course. En espérant que nos ressentis aident l'organisation pour la 2° édition...
Sportivement
Oui quand on lisait le roadbook on s imaginait presque croiser heidi ou la petite maison dans à prairie.. en fait trop peu de passage pour courir, la c était de la randonnée bien cassante, des kilomètres en trop à la pelle, des ravitos famélique s.. et oui quand le plaisir n y est plus on a envie que ça s arrête.. a Arles pareil..
RépondreSupprimerSalut,
SupprimerDommage pour nous tous d'avoir abandonné, après pas mal d'investissement pour cette course. En espérant que nos ressentis aident l'organisation pour la 2° édition...
Sportivement
Je vous ai croisé dans la descente sur Arles/Tech...je suis cent bornard et j'ai quelques trails à mon actif...
RépondreSupprimerLa totalité ce qui est dit et décrit ici est la stricte vérité...je cautionne et signe également ces propos...
Les bénévoles ont fait ce qu'ils pouvaient...mais l'organisation nous a pris pour des truffes (7 heures de retard sur l'estimatif des 1ers (à croire que personne n'avait jamais fait le parcours), 10 km de plus (sur 92 km!!!), ravitos absents ou mal situés, pierriers ultra dangereux sans fin,...bref du grand n'importe quoi)....
Warren (dossard 115, abandon à Arles à la même heure...)
Bien sportivement à vous 2....
Et encore sur 136 arrivants 50 ont fait les 10 derniers km en bus...et ont été classé hors délai....(temps commun)
Supprimerdonc 86 arrivants...sur 400...ca fait juste...
Je fais partie des fameux 50 qui finalement ont réellement fait 100 miles puisqu'il y avait au moins 10 km de plus et que l'organisation nous a rapatrié en bus entre le Col de l'Ouillat et 5 km avant l'arrivée pour nous permettre de terminer notre Ultra.
SupprimerPar contre, le classement hors délai et tous dans le même temps est effectivement difficile a accepter quand on sait que notre rythme nous aurait permis de boucler largement en moins de 48h... et que ce n'était pas le "deal" passé entre l'orga et les coureurs BLOQUÉS au refuge du Col de l'Ouillat.
D'ailleurs, malgré presque 2h d'attente du bus au refuge et une dernière petite heure de "course" de plus pour en finir nous avons pu franchir la ligne d'arrivée vers 13h. (nb: les 48h c'était à 15h)
Mais il faut admettre que pour l'organisation ce doit être une décision difficile à prendre quand la sécurité des coureurs est en jeu. Une expérience qui sera sûrement bénéfique pour anticiper ce genre de situation lors des prochaines éditions, c'est tout ce que l'on souhaite en partageant ainsi notre vécu. (un circuit de repli jusqu'au contrôle suivant en veillant de ne pas "pénaliser" ceux qui sont restés sur le "vrai" parcours par exemple)
Vu votre récit nous ne devions pas être loin et avons sûrement fait des portions ensemble... Mon prévisionnel était aussi de terminer vers minuit ou 4h du matin au max mais vu la tournure j'ai revu mes ambitions très à la baisse :"finir vers 13h".
Je pourrais ainsi poursuivre le récit par la montée d'Arles sur Tech sur le tracé d'un kilomètre vertical, une vigilance accrue par la suite pour rester de nuit sur le balisage très léger en forêt sur les sommets et notamment avant l'arrivée au Perthus sur les gros chemins. Un ravitaillement et des bénévoles toujours très sympas à Montalba et à Las Illas.
Par contre, la base de vie un peu limite au Perthus, en particulier comparée aux 2 premières... pas bien au courant des barrières horaires, plus de ravitaillement "pâtes"... et malheureusement les caprices de la météo qui suivent derrière !
Bref, il est facile de critiquer mais ce 100 miles est une très jolie course et il semble que le message soit passé chez l'organisateur : http://100miles-suddefrance.fr/fr/2013-08-13-13-14-09/le-blog-actualites-100-miles/item/51-14-10-maintenant-lance-cet-ultra-doit-se-construire
Pour compléter encore le tableau sachez qu'au col de l'Ouillat, après le refuge je n'arrivais pas à trouver les balises heureusement j'ai rattrapé deux gars super sympas qui galéraient comme moi. A trois nous avons tâtonner pendant un temps fou à chercher notre route. Seul au niveau sécurité c'était très limite. Finalement nous apercevons au loin deux frontales : des gars qui connaissaient bien le coin et qui devant l’absence de repérage avait pris l’option de rejoindre une route proche. Ce que nous avons fait également. QQ kilomètres plus loin un bénévole avec son express nous trouve et nous ravitaille.
RépondreSupprimer"Suivez la piste devant vous ce n'est pas balisé mais vous arrivez au bon endroit", seul problème l'information prendre la voie sans issue à la première bifurcation ne nous a pas été donnée. Donc nous avons suivi la piste en question pdt des bornes et des bornes avant de nous rendre compte qu'on s'éloignait du tracé. A qq chose malheur est bon nous avons rencontré un coureur lui aussi bien orienté qui grelottait sous sa couverture de survie le portable quasi déchargé en attente des secours (il aurait attendu longtemps); bref on l'a pris avec nous et finalement arrivés sur Sorede où la navette de la course est venue nous chercher.
Nous étions une dizaine apparemment à qui c'est arrivé (mauvais timing/mauvais temps :dommage).
Le bénévole nous a quand même dit que l'organisation avait bien ratée ses estimations temps, les meilleurs sont arrivés avec 7 heures de décalage à Arles (à mi course donc)!
C'est fort dommage parce que le coin est magnifique; y a un paquet de trucs à améliorer au niveau sécurité et confort des coureurs.
Merci aux bénévoles qui ont été super.
Bonnes courses à vous tous.
Excellent témoignage... Je partage à 100% tout ce qui a été dit...
RépondreSupprimerJ'ai eu la même expérience.... Et connu la même fin à Arles/tech.
Pour Mon 1er ultra, c'est pas top :-(
J'espère pouvoir rebondir sur une autre course plus abouti, avec un staff plus rigoureux et professionnel.
Comment sont donc fait les comptes de l'organisation ????
RépondreSupprimerPour petit rappel (juste ça) le chiffre d'affaire approche les 200milles euros pour un 100miles c'est pas mal :-/
Mais où est passé le sel de la soupe manquante ?
Félicitations à tous. Petite remarque concernant les sentiers, il n'y a aucune difficulté technique sur les chemins que vous avez empruntés, ceux sont des sentiers de montagne voilà tout et les PO sont considérés comme des montagnes faciles par rapport à l'Ariege ou aux HP.
RépondreSupprimerPeut être étais tu à la course ?? en tout cas...j'ai déjà fait le trail blanc en Ariège...et c'était bien plus facile que la progression du 100 milles...donc même si je suis pas un expert en montagne (grands ducs plusieurs fois quand même...) oui nous avons eu un parcours difficile notamment sur la progression de nuit sur les nombreux pierriers...enfin difficile pour de la course pas pour de la rando...Sportivement, Warren.
RépondreSupprimerJ'ai bien compris la différence entre un trailer et un randonneur. Dommage que l'organisation ne fut pas à la hauteur des paysages que vous avez parcouru.
SupprimerDans le Vallespir nous vous organiserons une belle et grande course qui vous fera oublier cette triste expérience. Le pays Catalan a d'aures choses à vous montrer
RépondreSupprimerTous Pour Amélie.