Victoire au raid des 2 Domaines - Samedi 28 septembre

RAID DES 2 DOMAINES – 28 septembre 2013
116 Km entre Hostens et Blasimon, en Gironde

Nous voici réunis au Domaine Gérard Lagors à Hostens ce vendredi soir. Réunis pour la première édition du raid des 2 domaines organisé par le Conseil général de la Gironde.
Un raid original, de part l’obligation d’être en équipe de 4 dont obligatoirement une féminine, et un raid « en ligne » c'est-à-dire ne revenant pas à son point de départ (mais en liant deux points). Voici donc la belle opportunité de nous retrouver enfin tous les 4 ensemble, sous les couleurs de Veloxygène. Vanessa nous rejoint pour son premier raid longue distance. Loin d’être une béotienne car vététiste confirmée, elle a gagné en mai le raid de l’Aracourci en mixte avec Eric (66 km à travers la Charente).
Bon, là il s’agit d’une distance un peu plus importante, avec en outre une grande variété d’épreuves. Là voilà dans le grand bain, et nous trois ravis de pouvoir l’y accompagner.

La flopé d’organisateurs du conseil général nous accueille donc ce vendredi soir.
Formalités d’inscriptions, de dossard, de dépôts de VTT et de sacs à répartir le long de la course. Nous voici au repas d’avant course. Crudités et pâtes à volonté. Nous nous baffrons.
Nous retrouvons quelques têtes de raiders connus, quelques amis de longues dates, nos anciens collègues du SAGC Orientation en charge de la pose des 100 balises du parcours, et quelques collègues du CG (pour Sylvain) mobilisés tout au long du week-end.


Le briefing a lieu à 22h. Les informations données y sont essentielles pour élaborer la tactique du lendemain. Nous allons nous coucher dans les tentes collectives prêtées pour tous, même Jean, Marjo et Elio qui sont venus nous encourager. Le gîte qu’ils avaient réservé à Hostens est si déplorable qu’ils préfèrent encore dormir dans ces casemates rappelant un peu le service militaire.

4h, levés. Partage de Gatosport, préparation express, et nous voici sur la ligne de départ à 5h. Nous avons le temps de nous échanger les dernières consignes et de rassurer Vanessa pour l’aventure qui nous attend. Tout va bien se passer…

(toujours aussi beurk le gatosport !)

5h15 : les 43 équipes au départ pour une courte course d’orientation dans le Domaine. Nous partons en tête. J’assure sur la 5, puis la 3. Je rate l’embranchement de la 2 et part un peu trop loin (d’autres équipes partiront encore plus loin…). Retour, on la trouve, mais avec une perte de 3 bonnes minutes. La 1 est une formalité, comme la 4. De là attaque de la 6 par le grand chemin et un azimut à travers les bois et 2 ruisseaux à traverser. On tombe pile dessus. On file à la 7, bien planquée dans un trou et des ronces : ça y est, les tibias sont zébrés (Christophe tu m'avais dit pas besoin de guêtres...) ! De là c’est un tout droit qui nous amène en tête au parc VTT, accueillis par Alain du SAGC. On a gardé un rythme légèrement soutenu pour assurer une bonne position, tout en permettant à Vanessa de ne pas puiser dans ses cuisses.

Nous voilà partir pour un bike and run de 18 kilomètres (22,5 avec la balise optionnelle). A partir de maintenant tout le raid se fait en suivi d’itinéraire. C’est à dire que l’itinéraire est indiqué sur les cartes qui nous sont données au fur et à mesure. Mais pas les balises. A nous de bien nous orienter pour rester sur le bon chemin et les trouver.
Sortis du parc à vélo aucune équipe n’est encore revenue de la C.O. Eric part par le chemin indiqué sur sa carte, pendant que nous 3 prenons la route pour le retrouver un peu plus loin. En effet sur ce raid il n’est pas obligatoire de rester tout le temps ensemble même pour le poinçonnage des balises. La tactique de course est donc une variable essentielle.
Eric nous rejoint comme convenu, malgré une petite difficulté à « rentrer » dans la carte.
On enquille la piste forestière. Afin de préserver Vanessa qui n’est pas une traileuse nous lui laissons un VTT pour tout le Bike and Run. Nous alternons donc à 3 avec 1 seul VTT. Ensuite voici la piste cyclable, nous courons à 13,5 km/h. Pas plus vite pour ne pas se griller, pas moins vite pour ne laisser personne « rentrer ». Nous sommes vraiment seuls, aucune lumière derrière, juste celle des organisateurs aux chemins croisés. 2 minis hésitations dans les passages suivant en forêt, et nous voici à la départementale marquant l’optionnelle. Eric part la chercher en VTT, nous 3 allons par la route à l’église de St Symphorien. Nous y attendons Eric quelques minutes, et c’est reparti pour la fin de la section. Le temps est très lourd, moite, les orages zèbrent partout le ciel au loin.
St Léger de Balson, fin de cette très longue section qui va faire mal à beaucoup d’équipes. Pendant que la team se restaure et se change je monte au clocher de l’église poinçonner la balise. J’ai le temps de me restaurer et de me chausser à mon tour qu’ils ne sont toujours pas prêts ! Je me permets de largement les chambrer. Le soleil n’est pas levé que nous voilà partis pour 8 km de roller. Là notre calvaire commence. Denis n’est pas du tout à l’aise, je le suis à peine plus. Eric et Vanessa gèrent bien. Alors on serre les dents et on se soutien dans cette difficulté. On avance coûte que coûte, avec 2 passages dans le bas côté pour Denis. Le pauvre, il souffre.




Au bout de ces longues lignes droites on se retourne ; des lumières au loin…des teams sur les talons des Renards. Un vrai renard lui traverse la piste juste devant nous. Interloqué il nous dévisage, et s’en retourne dans le bois. Signe prémonitoire ? La section nous paraît longue, car elle nous est difficile. 2 équipes nous doublent juste avant l’arrivée à Blasimon. Nous voici dons repartis à 3 équipes en courant jusqu’au château de Villandraut. Denis est libéré du poids du roller. Le plus dur est passé… Nous y arrivons en 3° place.

Jean, Marjo, Elio sont là malgré la pluie. Quel plaisir de les voir, voici quelques forces en plus.
(la Force est avec Elio !)

Idée super originale au château : une C.O de précision. Mes 3 coéquipiers vont se restaurer et se reposer. Pendant ce temps je me présente alternativement devant 5 piquets où sont inscrits un azimut et une distance.
(Etre précis !)

A l’aide de la boussole je dois alors trouver quelle est la bonne balise parmi celles disposées un peu plus loin. Sympa car toutes ne sont pas visualisables, parfois cachées par des murs ou des escaliers. Pour l’une d’elle c’est un enchaînement de 2 azimuts avec un escalier à descendre. J’essaye de rester concentré parmi les 2 autres équipes qui cherchent à plusieurs. Finalement ça marche pas mal puisque, précis (les 5 balises validées) et rapides (nous sortons du château en tête), nous pouvons partir sereins vers le Ciron.
Embarquement sur les canoës, les 2 équipes revenues sur nous. Nous voilà à naviguer pour 10 km. Denis et Eric plus puissants s’éloignent peu à peu. La Team des ex-« fous du bassin » nous passe tout en puissance. A mi-course la team de Camarsac en fait de même. Vanessa s’inquiète d’être doublés ainsi. Je la rassure : la course est loin d’être jouée, le classement des équipes ne vaut rien jusqu’à la ligne franchie, beaucoup de choses peuvent encore se passer. En outre notre rythme est économe, travaillant beaucoup sur la coulée du bateau et ses trajectoires, sans puiser dans les épaules et les abdos. Nous arriverons avec quelques minutes de retard, mais pas délabrés. Nous sommes donc souvent seuls sur le Ciron.



2 passages de seuils bien négociés, et les encouragements des USDR sur les ponts. Voilà qui remonte le moral de Vanessa, surtout de voir Elio réciter toutes les chansons d’USDR supporter qu’il connaît.


Arrivée au pont de la Madeleine. Denis et moi-même débarquons. Eric et Vanessa vont acheminer les canoës 4 km plus bas. Nous partons pour un trail vers le château de Budos. Je m’aperçois que je n’ai pas récupéré les définitions des balises auprès de Vaness’. Il faut donc bien suivre le chemin et ouvrir les yeux car je n’ai aucune idée du nombre de balises à trouver. La team « fous du bassin » a moins d’une dizaine de minutes d’avance, la team Camarsac 2 à 3. Les trailers de la team fox se mettent en branle. Au bout d’un kilomètre et demi nous avons repris Camarsac sur la balise optionnelle, et nous nous présentons ensemble au château.

Les fous du bassin en repartent. Epreuve de discgolf : des sortes de fressbee à lancer dans une cible. On s’en sort très bien. Ensuite tir à l’arc. Là c’est plus laborieux.

(obligé d'attendre Denis pour bipper, Camarsac va nous passer devant)



Nous quittons le château avec Camarsac pour 2,8 kilomètres de trail pour rejoindre Bommes et nos 2 coéquipiers. Les 2 équipes s’entraînent dans un bon petit rythme. Nous sommes légèrement en avance à Bommes.

Laeti et Pierre ont rejoint la troupe des USDR, toujours le bonheur de les retrouver. Recharge des camel-back, restauration rapide, on se change pour commencer la deuxième partie de la course, principalement faite de VTT. La gestion s’arrête ici, maintenant on va pouvoir rentrer dans la partie qui va bien nous aller. Avec Eric aux commandes, moi au « bip bip » des balises et Denis qui assiste Vanessa si besoin est.
Le retard est repris dès la sortie du ravito, les 3 équipes partent ensemble pour 19 km jusqu’à Cadillac.


Premiers kilomètres dans les forets le long du Ciron. Difficile d’orienter ou de rouler à notre rythme quand nous sommes 12 ensemble. Vite Eric nous tempère : laisser partir la team qui est avec nous, pour faire notre course. Camarsac est à peine lâchée derrière.
Tout va alors bien mieux, tant dans le rythme que dans la précision d’Eric. On file… le hic reste qu’on a pas les définitions des balises, paumées on ne sait où. Impossible donc de savoir si l’on en oublie où non le long du chemin.

Passé la N113 nous voilà sur le chemin le long de la Garonne, puis sur la digue. Je redoute cette section (sur laquelle je ne m’entraîne plus en VTT), car même si toute plate elle est très casse-pattes. C’est le moment où le soleil se décide enfin à apparaître. Nous avons pu bien mouliner les jambes sur la section précédente. Les garçons sont loin d’être entamés. Nous décidons donc de commencer à aider Vanessa pour la soulager le plus possible en vue des sections difficiles à venir. Le tire-minou (surnom de l’élastique disposé derrière une selle que l’on accroche au guidon du VTT que l’on souhaite tracter) entre dans la course. De sorte Vanessa économise 25% de sa force alors qu’Eric (qui tire à ce moment là) la soulage. Nous voici sur le pont de Cadillac : personne à l’horizon derrière, nous avons fait le trou. Mais nous n’avons vu personne lors de notre passage sur digue. Où est la team Fous du bassin ? Ravito de Cadillac où nous retrouvons Alain. Il nous annonce en tête. Bonne nouvelle !

Allez, on ne traîne pas, le raid commence maintenant, avec des sections VTT bien plus délicates. 15 kilomètres pour rejoindre le château de Benauge à Arbis. Très vite les bosses de l’Entre2Mers se présentent. C’est maintenant qu’il ne faut rien lâcher, ne pas baisser de rythme.
(le début de la montée vers le château d'eau rose)

A l’optionnelle du château d’eau rose nous croisons le bénévole qui vient juste de poser la balise. A 3 minutes près nous ne pouvions pointer. Malgré tout les bénévoles le long de la route sont heureux de nous voir passer. Nous sommes en retard sur l’horaire prévisionnel, et ils ont enfin de l’animation. Eric oriente comme un chef, Vanessa s’accroche, je vais chercher les balises, Denis pousse Vanessa dès qu’il peut. On ne baisse pas de rythme dans les bosses, on récupère dans les descentes. Je soulage Vanessa de son vélo lorsque les pentes sont trop fortes, on pense à boire et à manger. Tout va bien. Seul le stress de rater des balises est là. Pour preuve notre arrivée juste avant le château. J’aperçois du coin de l’œil une balise à l’entrée d’une grotte, alors que mes compagnons n’ont rien vu. Je la poinçonne (nous serons les seuls à le faire car elle était en fait mal placée).

(depuis le rempart du château de la Benauge la route d'accès paraît plate...)

Belle arrivée au château en tirant fort dans les cuisses, sous les acclamations des USDR postés sur les remparts au loin.
(les USDR en mode sentinelle)

Sentiment particulier pour moi de me trouver depuis une heure sur mes terres d’entraînement.





(une coéquipière en or !)

A l’intérieur de ce superbe édifice nous attend une C.O photo. Une planche de 10 photos de détails architecturaux nous est présentée. Dans chacune des 5 zones du château nous devons retrouver une et une seule photo (les autres ne sont pas des zones concernées du château).


Eric et Vanessa se reposent. Je pars avec Denis scruter les murs, tourelles, porches, puits, fenêtres.

(dans cette zone l'indice était caché...dans le puits)

Nous remplissons la mission très vite, tout roule.

Ce style d’épreuve peut être très chronophage. Mais même si le temps est arrêté durant cette section nous souhaitons quitter le château avant l’arrivée de la 2nd équipe, pour lui poser une petite pression psychologique. Il nous sont annoncés avec 40 minutes de retard au ravito précédant de Cadillac.
(les USDR à l'assaut du château)
 






On file, pour une section VTT de 18 km jusqu’à Frontenac. On continue sur le même rythme sans anicroche d’orientation. Un passage délicat sur 100 mètres nous ralentit. La terre est tellement « amoureuse » que la boue accumulée sur nos roues les empêche de tourner. Pour sortir de la zone nous sommes contraints à porter les VTT qui pèsent un âne mort. A peine nettoyés et quelques mètres faits, rebelote. De toutes façons la peine sera la même pour tous, alors on prend notre mal en patience et repeignons nos doigts, gants, cuissards de boue lors du nettoyage.
Les bosses se font plus douces à présents. 2 petites erreurs d’orientation nous font perdre 3-4 minutes, rien de grave. Vanessa s’éclate, comme nous tous. Elle voit le podium se dessiner et peut être la victoire. Pas besoin donc de beaucoup l’encourager, juste de la pousser de temps en temps, de l’accrocher au tire minou quand la pente pourrait nous freiner le rythme. C’est çà la course d’équipe ; chacun s’investit pour tous. Même si elle nous demande d’arrêter et de nous économiser, par peur que nous soyons crevés, nous continuons. Nous saurons arrêter si nous avons à notre tour un coup de mou. Mais à 3 nous pouvons nous relayer. Sur la piste Roger Lapébie nous menant à Frontenac nous pouvons envoyer sérieux.

Voici le site d’escalade. Nous croisons enfin Christophe, l’organisateur en chef, que nous félicitons pour tout ce que nous venons déjà de vivre.
Une bonne quinzaine d’organisateurs est heureux de nous voir arriver. Nos USDR sont là aussi. Le chrono est arrêté. Je pars avec Eric faire de l’escalade sur une falaise, pendant que Denis et Vanessa font une jolie tyrolienne.




Epreuves supers sympas sous le soleil, dans une chouette ambiance avec les organisateurs. On ne s’attarde pas, toujours l’idée de mettre la pression. Elio m’aide à redémarrer le temps avec la puce électronique et nous encourager de toute la force de ses 5 ans. Il est à fond depuis ce matin, quel bonhomme !

(Elio nous aurait bien suivi...au bout du chemin)

Départ pour 8 km de VTT sous la haie d’honneur des jeunes vététéistes du club Veloxygène venus ici pour s’entraîner. Sympa, ils voient leur président et 3 de leurs co-adhérents, en plein effort.
C’est le moment où je glisse à Vanessa : « à partir de maintenant, il ne faut rien lâcher ». Je l’avais prévenu que la fin de course n’était pas synonyme de fin d’effort. Tellement habitués à gagner ou perdre des podiums pour quelques minutes (même sur des raids de 2 jours) nous savons qu’il ne faut jamais rien lâcher, toujours pousser la « machine » à fond.


Eric assure comme un chef. Je pousse la miss, Denis la tracte parfois, le rythme est soutenu. Pour tous les 4 les jambes commencent à être dures, j’accuse même un mini coup de mou. Ca veut dire que nous avons bien géré et partagé l’effort. Nous allons arriver tous les 4 dans un même état de fatigue.

Mais avant cela se présente le « trou du curé » dans la foret de Blasimon. Petite passage en spéléo pour Eric. Il s’en va sous terre, chercher une balise au fond d‘un boyau, l’obligeant à ramper dans la boue sur quelques mètres. Il en ressort ravi.



Un petit privilège que de pouvoir faire cette activité.
(le Renard sort de son terrier)

Allez hop, dernière courte section VTT de 4 kilomètres. On donne tout ce qui nous reste, tout en restant assez concentrés pour ne pas rater de balise, tomber ou se blesser.

Voici enfin le lac de Blasimon. Dernier kilomètre de pur plaisir, heureux comme tout, fiers de la belle épreuve que nous venons de faire, surtout très très contents pour Vanessa qui a été extraordinaire. Un grand coup de chapeau à lui tirer tant elle a su faire preuve de courage et d’abnégation. Toujours le sourire aux lèvres, à rigoler à nos blagues, même si le stress de réussir l'a tenu toute la journée (et même les semaines avant…). Deuxième raid et peut-être deuxième victoire. Trop forte !


Nous passons la ligne d’arrivée peu après 16h15, 2h30 après l’horaire prévu par les organisateurs, mais toujours en tête.
Quelques organisateurs et Mme Dexpert (vice-présidente en charge des sports au Conseil Général) accueillent des renards boueux, fatigués et heureux.



Le journaliste nous interview : nous lui délivrons nos impressions sur la qualité de cette épreuve. Une sincère belle réussite pour un raid long et technique, très varié avec 99% des balises bien placées. Un coup de maître pour une première organisation mais qui va s’avérer difficile pour beaucoup d’équipes nous suivant au vu du chrono réalisé, de la technicité à partir de Cadillac et de l’orage qui commence à revenir (et la nuit bientôt). Les USDR nous congratulent comme nos amis du SAGC.


Je vais vider la puce auprès de Philippe et ses ordinateurs. 2 balises optionnelles n’apparaissent pas (la 30 en bord de Garonne et la 44 au lac de Laromet). N’ayant pas les cartes nous sommes dans l’impossibilité de lui dire si nous les avons prises. Etant respectivement à 30 et 45’ de bonus, cela peut nous coûter 1h15. Alors qu'elles nous auraient "coûté" chacune seulement 10 minutes à aller chercher. Nous perdons donc bêtement 55 minutes.
Il faut donc attendre l’arrivée des autres équipes pour savoir si c’est un souci de boîtier électronique ou un oubli de notre part. C’est restaurés, douchés et étirés que nous attendons le verdict. 1h15 après notre passage sous la ligne arrivent les « fous du bassin », l’équipe de Camarsac à 4 minutes sur leurs talons. Pour eux deux les optionnelles sont validées. Il s’agit donc d’un oubli de notre part qui peut nous coûter cher. La perte des définitions est la clé du résultat. Le suspens est entier.
La 4° équipe arrive bien plus tard, le trou est fait, cela se joue entre nous 3.

Le verdict tombe : nous en ressortons vainqueurs, avec 5 minutes d’avance sur les 2nd (fous du bassin) et 9’ sur les 3° (Camarsac). Avec les 2 optionnelles prises nous aurions pu avoir une avance de 55' au chrono final. Mais avec des si... La beauté du raid en orientation est là : jusqu’au bout rien n’est joué ! Et surtout ne rien lâcher !
Nous remportons un beau trophée et un week-end pour 20 personnes dans le chalet au bord du lac d’Hostens. La fête s’y annonce belle avec les Renards et les USDR réunis pour fêter un de ces jours la belle saison en cours.



Bravo au Conseil Général pour l’organisation de cette course. Ce défi très délicat a été relevé avec brio. Bien entendu il y aura quelques points à revoir pour en faire une épreuve incontournable du calendrier des raiders.
Bravo aux USDR de nous avoir soutenu dès le vendredi soir dans des conditions météo et d’hébergement pas faciles.
Bravo à mes vaillants coéquipiers masculins pour la maîtrise de leur sujet encore une fois. Comme dit Vanessa : « quel plaisir d’évoluer dans une équipe si huilée ».
Et un immense Big Up à Vanessa ! Elle nous a ébloui sur cette épreuve. La Team Fox est vraiment fière d’accueillir un quatrième Renard de cette qualité. Ca promet de jolies aventures à venir avec « la Biche ».
Je dédicace pour ma part cette victoire à mon ami Mat’, pour toutes les bonnes nouvelles apprises la veille de la course 

Désormais il est temps de récupérer et de penser au raid des Serial qui se présente à Montendre dans 2 semaines. Un raid de fous, à l’ambiance déjantée, sur lequel nous essayerons de faire aussi bien que notre seconde place de l’année dernière.

A bientôt sur les chemins…

3 commentaires:

  1. super parcours qui , malgré le temps, nous a fait découvrir de superbes coins et paysages ! c'était top de vous suivre encore une fois! et bravo à Vanessa qui a toujours gardé le sourire!! bravo les renards!

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  2. bravo pour cette victoire, vous l'avez méritée : vous étiez les plus costauds en vtt pour nous et cette première place est normale. nous avons fait l'effort d'aller chercher les optionnelles, nous avons aimé être au contact en roller, canoë et trail. à bientôt pour une revanche

    julien, prince noir de camarsac

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  3. Merci Julien ! Quoi que certains en disent ce fut un réel plaisir de pouvoir se tirer la bourre ensemble. Relancer, se jauger, se motiver, un peu d'intox, partager...tout cela aussi fait partie du raid multisports. Pour vous aussi cela ne se joue à rien, et vous méritez ce beau podium. Au grand plaisir de vous croiser sur les chemins. Sylvain

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