Et bien nous y voici à notre 7°
PPA, notre épreuve adorée. On en a drôlement sué lors des 6 dernières éditions,
mais cette épreuve elle vous donne comme un goût de reviens-y (certainement du
à l’indéboulonnable magret-frites du dimanche midi). L’envie d’aller encore
tutoyer les cimes et d’aller s’enquiller à 3 les 130 km et 4 700 m D+ sur 2
jours.
Et la fine équipe des PPA nous a encore dégotté de nouvelles vallées à
aller explorer, aidé en cela par le cadre idéal du camp de base au lycée
d’Yves. Quel site remarquable pour une épreuve qui l’est tout autant.
Je passe sur l’organisation au
top des PPA. Après 6 éditions on est plus étonnés… Sachez juste qu’on est dans
le haut niveau de l’orga, le tip-top de la gestion, toujours le sourire aux
lèvres, prêts à aider quiconque, à se mettre en 4 comme si ils étaient redevables à tous ces coureurs. Bravo
les miss et les gars ! Vous êtes juste énormes !!!
(la section sport-études Raid du Lycée d'Yves)
Le départ du samedi matin est encore une trouvaille. Un relais roller-course à pied-VTT sur la route d’accès au Soulor qui nous octroie le privilège d’en bloquer la circu quelques dizaines de minutes. La route rien que pour nous (merci M. le Préfet) avant que nous nous partagions la montagne.
Première boucle de 2km en roller (Eric pour nous) qui nous permet d’admirer tous les niveaux des concurrents et surtout bénéficier de quelques grands moments de solitude lors du passage de relais aux coureurs en pente descendante (de belles chutes, glissades, arrêts brutaux).
J’enquille la course à pied sous un soleil déjà chaud pour passer enfin le relais à Denis en VTT.
Nous voici partis prudemment, sachant après 6
éditions (et 3 podiums) qu’il n’y sert à rien de courir trop vite, tout du
moins lors des premières sections. Route bitumée maintenant pour attaquer
doucement les pentes du Soulor. Bien en canne je prends la mauvaise direction
et file sur la route du col alors qu’il fallait tourner dans le bien plus
confidentiel vallon de l’Hougarou. La pente s’élève bien maintenant, avec
quelques beaux murs, et nous pouvons reprendre quelques équipes malgré un Eric
un peu en dedans. Fin de ces 8 premiers km VTT et 500 D+, environ en 25°
position. Départ du Trail’O de 4
km et 650 D+ : une belle bavante. Ca s’élève rude
d’entrée de jeu. En quelques dizaines de minutes depuis le départ nous bénéficions
déjà d’un superbe panorama.
Après la 1° balise je décide de ne pas suivre le
chemin de rando qui me semble faire plus de distance et choisi de couper dans
la prairie (bien pentue !) pour retrouver le sentier qui coupe en pente
plus mesurée dans le bois de l’Oule. Quelques équipes nous suivent tout de
même. Superbe ambiance typique à ours dans cette foret de hêtres assez lugubre.
Nous sortons dans un espace plus ouvert, parsemé de
zones humides, myrtillers, orchidées.
Ca monte fort toujours, nous récupérons le chemin plus classique pour nous trouver pas trop mal placés au col de Bazès qui marque la fin du trail, mais surtout le début de la C.O.
Ravito bienvenue, et maintenant on va faire parler la stratégie. 2h20 pour rentrer les 14 balises, toutes affublées d’un temps bonus. Vu les pentes de la carte il va falloir trouver le bon sens de progression. De toutes façons il faut d’abord aller grimper au pic de Bazès et sa balise à 1h30 de bonus. Progression pentue mais sympa, permettant de croiser les équipes de tête et se donner une idée de sa position (le salut aux Lemur, aux Naka, à Régis, à la Team Estu’R).
Fin de l’ascension de 350 D+ dans du pur minéral, avec une vue qui se dégage malgré le brouillard. Bien sympa cette bosse, d’autant que je suis toujours en cannes. Denis et Eric sont encore un peu en dedans.
Je décide de me faire la descente
et de les attendre au col. Là-bas j’aurais ainsi un peu de temps pour élaborer
la stratégie pour les 13 autres balises. Je double notamment Thierry avec qui
j’ai fait il y a 15 jours le raid du Gévaudathlon. Avec sympathie il regrette
que je n’ai pas pu être si en forme il y a 2 semaines…
Mappy m’attend au pointage départ
C.O avec du rosé. Je décline l’offre car n’aimant pas le rosé, mais ce n’est
que partie remise jusqu’à ce soir au Loupiac. Bon, les gars sont là, mini
ravito à nouveau et on enquille, il reste environ 1h40. Le choix est
fait : 47, 54, 58, 57, 59, 56, 55, 51, 52, 53, 49, 48, 50 (si il reste du
temps). Tout s’enchaîne très bien, malgré une petite erreur sur l’attaque de la
52 qui nous coûte 4 minutes. J’impose un rythme élevé tout au long de cette C.O
à mes comparses car il est évident que les écarts peuvent se jouer ici. La
carte est physique et technique. De la vraie pure orientation comme on aime.
Nous avons le temps de faire l’aller-retour à la 50, en se désolant de voir
tant d’équipes sur cette section aller pointer les balises en solo. On ne lâche
rien jusqu’au bip salvateur auprès de Mappy : 2h08, tout rentré, c’est
cool…ravito mérité !
Bon, plein d’équipes à ce
ravito ; l’enjeu maintenant va être de bien courir sur le trail à venir
pour ne pas se retrouver coincés à l’entré du canyoning. Alors c’est reparti
pour un rythme élevé. Denis et ses 57 ans coince mais je le motive à ne rien lâcher,
au moins jusqu’au canyon. Alors on s’enquille bien ces 7 km aux superbes paysages, doublant
pas mal d’équipes. On croise l’ami Bernard, toujours bien placé, toujours si
heureux !
J’ai de mon côté des jambes de
feu (allez comprendre !). Aucun problème d’orientation. Après une jolie
glissade sur les fesses nous voilà aux sacs contenant le matos de canyon.
Changement express là aussi pour ne pas perdre de temps, et nous voilà à courir tout engoncés dans nos combis, casques, baudriers. La chaleur qu’il fait là-dedans !!!!
Le temps est enfin neutralisé et nous pouvons souffler un peu.
Première descente tranquille en rappel et ensuite on attaque le premier vrai boyau. Malheureusement ça bouche dans le tuyau. Trop de concurrents en même temps, la progression est vraiment lente. 53 équipes de 3 ça fait beaucoup de monde à gérer. Faire passer 160 bonhommes en canyon en quelques heures c’était osé. Il aurait peut être fallut comme lors de la 3° édition à Laruns laisser descendre seulement les volontaires, et ne pénaliser personne sur cette épreuve (rester dans l’esprit du ludique pour cette section). Néanmoins la descente vaut le coup avec 5 passages bien techniques encadrés à merveille par des professionnels à chaque point. Un vrai plaisir !
Fatigués nous galérons dans la dernière rimaille. On a plus de bras et on est pas grands ! Alors aller détacher les mousquetons c'est pas aisée...
(aide personnalisée...)
Allez, on retrouve enfin les VTT
qui manquent tellement à mes coéquipiers. 16 km et 350 D+ qui commencent par une
poussette et très vite un choc au genou déjà blessé au Gévau pour moi. Ca ne me
rassure pas pour la suite mais je me dis « même pas mal ». Eric
oriente à nouveau toujours comme un chef, et Denis retrouve ses quadris. On
défile les kilomètres, dans des singles bien techniques puis le long du Gave et
sur la route. On se relaye à merveille, faisant parler la grosse plaque et les
cuissots jusqu’au départ du VTT road-book.
Les papys bénévoles que l’on connaît bien maintenant nous vexent en nous demandant si on prend le grand ou le petit parcours. On se prend RDV pour l’apéro-Loupiac et c’est parti pour le road-book photo.
Eric assure, on reprend des équipes, une s’accroche sur la fin quand on met la plaque. On arrive au départ de la dernière section en 16° position, ce qui nous permet de faire le trail’O de
A la relance, à l’arrache pour Eric épuisé, on finit au pseudo-sprint avec eux cette belle et difficile journée tout à fait à l’image des raids PPA précédant. Je regrette juste d’avoir pointé en solo 10 secondes devant mes équipiers et les Princes Noirs, pris dans mon délire de ne rien lâcher. Pas très fair-play envers une équipe que nous apprécions.
Bon, le bilan des courses est bon
puisque nous pointons à la 8° place, à 1h12 des premiers, en compagnie des Naka
Naka (9°) qui ont manqué l’optionnelle C et la team Estu’R qui a bien géré
cette journée (7°). Les girondins sont là. La journée a été ben plus longue du
fait du canyoning. Il ne faut donc pas traîner : douche, prépa du matos
pour demain, dîner du succulent repas du cuistot PPA et vite aller dormir. Même
pas eu le temps de prendre l’apéro avec nos amis de la Team Cahors AOC !
Ca ne va pas çà ! C’est la première fois qu’on manque ça en 7 ans :
c’est votre faute les PPA. Mais les derniers 4 participants de toutes les
éditions se retrouveront demain midi…
2° jour
Le réveil sonne à 2h45 !
Voilà bien l’épreuve la plus redoutée sur le PPA ! Ce réveil si matinal,
et le petit déj Gatosport au radar qui s’en suit. C’est la seule partie
anxiogène pour nous. Une fois habillés et sortis dans la nuit ça va
mieux…privilège de Renard. Mais cette année pas d’urgence. L’orga a décidé
d’annuler l’épreuve surprise spéléo afin d’éviter la déconvenue d’hier, le
départ et donc plus tardif.
Une petite nouveauté. Le stylo
paré on s’attendait au sudoku dans lequel on excelle, mais c’est une CO dans le
lycée qui nous est proposée. 6 balises à aller chercher : c’est le ballet
des frontales, le réveil des lucioles. On a laissé papy se réveiller, et on s’en
tape chacun 6 avec Eric.
Ca gère et l’on arrive dans les 5 premières équipes.
Eric rentre vite dans la carte, et nous filons pour 19 km de VTT et 500 D+. La
section est assez roulante car très bitumée, et les grosses cuisses nous
rattrapent…mais s’égarent vite dans chemins et bosses connexes. Eric,
imperturbable, ne fait pas une erreur. Nous passons donc cette section à se
faire dépasser par quelques équipes que nous repassons ensuite à la faveur de
leurs erreurs. Il m’épatera toujours à avoir la capacité de rouler si vite de
jour comme de nuit, le nez dans la carte. Nous passons devant lui de temps en
temps pour le soulager de la prise au vent, et emmener bon train la famille
Renards. Dans la traversée d’un village le drame est évité de peu. Un chat,
ahuri de cette agitation soudaine dans son monde nocturne, traverse à toute
allure devant les roues d’Eric et Denis côte à côte. Cela s’est joué à quelques
centimètres. Bon les 19 km
sont presque passés et on a pas vu encore de D+. Et bien il surgit au détour d’un
virage : une petite bosse puis une très grosse pente qui fait mettre pied
à terre à toute la troupe. Poussage pendant 10 bonnes minutes jusqu’au parc à
vélo. Les 7-8 équipes de tête y arrivent de concert, mais certains ont fait
plus de kilomètres que d’autres.
Départ du trail montagne. La bosse continue un
petit moment jusqu’au ravito. Le jour est en train de se lever doucement, la
vraie difficulté va commencer. 10
km pour 800 D+ nous attendent. Nous partons de concert
avec les Naka et la Team Estu’R. La Gironde est heureuse d’être réunie et nous
échangeons quelques blagues et encouragements.
Mais vite nos routes se séparent. Wil et sa team
continue sur le chemin alors que je prends une pente dans la prairie. Conforté
en cela par une équipe un peu plus haut que nous. On attaque la pente bien rude
d’entrée…jusqu’à ce que je m’aperçoive que je suis en train de prendre le
chemin à l’envers, je m’enquille le retour. C’est en m’excusant que je demande
à mes 5 comparses de faire demi-tour et de redescendre. 5, oui, car David des
Naka a pris la mauvaise carte pour cette section ! Ils sont donc
contraints de suivre une équipe en lui faisant confiance…mais sur les Renards
ils ont fait le mauvais choix sur ce coup là ! Pendant ce temps plusieurs
team sont passées… On arrive à trottiner jusqu’après la 36, à Espiaube, mais je
sens de la fatigue mentale et physique chez tous. Et c’est là que le mur
commence. Un 530 D+ bien sec car bien court, droit dans la pente, à l’andorrane.
Ca rigole plus dans les rangs, serrer les dents, tendre les cuissots, et se
dire que tout à l’heure (au magret) çà ira mieux. Je ne suis pas au mieux dans
cette montée. Même si il ne fait pas chaud je n’arrive pas trop à développer.
Eric et Denis sont un peu mieux. Un peu après la 37 les Chabracs prennent à
gauche pour aller attaquer l’optionnelle D par le nord, avant d’aller à la 38
(fin du fléchage). Intelligent pour s’enlever un D+ de 150 m , mais risqué vis-à-vis
du point d’attaque. Le visuel se dégage en sortant de la foret, nous cheminons
sur une crête majestueuse.
Toujours cette ambiance de folie des petits matins en montagne : brume, humidité, relief accroché, couleurs diaphanes. Ca en rend presque la pente plus digeste à avaler.
(le bonheur est simple comme un raid PPA...)
Enfin voici la 38, après ce que
je pense être la plus difficile section trail sur ces 7 PPA. En effet le cheminement
dans la partie finale, en plus de la pente, est techniquement délicate pour
poser les pieds et progresser. Une lutte de tous les instants. Allez, on
descend vers l’optionnelle D en croisant les copains. Les Chabracs y arrivent
presque en même temps, leur option semble n’avoir pas été payante. Retour par
le même chemin.
L’optionnelle E est annulée, mais j’avais décidé à l’avance de
progresser par le petit sentier en contrebas de la crête, nous offrant moins de
dénivelé et potentiellement plus courant qu’une crête. J’hésite, mais David des
Naka avait aussi choisi la même option. Les 5 se reposent sur mon choix, et je
décide donc de tenter un coup de poker. On descend comme on peut dans la pente
d’une 50 aine de mètres pour tomber sur le chemin. Celui-ci est courable, mais va
au bout de quelques minutes se transformer en sentier de vache, puis
disparaître tout à fait. Mince ! J’ai embarqué tout le monde dans une
galère. Malgré le brouillard et le peu de praticité du terrain je garde le cap’.
Enfin voici la foret, qui marque la remontée vers la crête. Reprendre du
D+ ! Cyril manque de marcher sur un faon terré dans la végétation haute.
Nous retrouvons des équipes cheminant
en crête. Pas difficile de nous rendre compte que nous avons perdu des places.
Alors on essaye de doubler comme on peut sur le sentier, en foret. A la faveur
du croisement d’un ruisseau je refais le point et essaye de comprendre où nous
sommes : mince trop bas !!! Il faut remonter pour aller à la 39. Je
comprendrais plus tard que je me suis planté dans mon interprétation de la
carte. Le chemin que nous avons laissé en bas de crête au niveau du faon nous
amenait directement à la balise, nous évitant bien du déniv’. Grave erreur de
lecture de carte, qui nous fait laisser des plumes physiques et psycho. Mais
malgré cela mes 5 coéquipiers ne m’ont jamais rien reproché, ils m’ont fait
confiance, c’est le jeu. La responsabilité est ainsi moins difficile à assumer.
De la 39 la longue descente est toute facile. On en profite pour enfin bien
courir jusqu’au parc VTT. Bilan très décevant sur ce trail. Le temps que j’y ai
perdu par de mauvais choix va s’avérer crucial pour la suite de la journée…
Eric prend le relais pour 15
km de VTT. Je m’accroche dans les premiers mètres
techniques (j’aime pas les descentes !!!). Eric est encore un chef, ne se
laissant jamais influencer par les choix ou erreurs des autres équipes. On en
remonte ainsi quelques unes, en doublant dans les peu de passages possibles.
Mais au milieu de la section, nouveau fait de course. Au moment de retrouver la
route et une très longue montée Eric coince, besoin de s’arrêter et
s’alimenter. Une tripotée d’équipes nous redouble, sous un soleil bien chaud.
Il repart doucement, ce qui me fait mal au cœur, lui si bon à VTT. En haut de
la bosse nous nous retrouvons. Quelques hectomètres plus loin je crève !
On change tout avec Denis, ce qui permet à Eric de récupérer. C’est reparti,
mais 5 minutes après c’est moi qui flanche ! Plus de gaz !!! Je fais
le maximum pour limiter la casse, mais nous ne sommes pas bons sur cette
section. Nous perdons encore beaucoup de temps.
(Serge et Mappy, toujours si gentils envers tous)
Nous faisons 47, 54, 53, 55,
56, 51, 50, 49 en cheminant correctement, sans erreur d’orientation, laissant 5
balises. Là aussi assez surpris et choqués de voir nombre d’équipes courir en
solo pour les balises ou sans sac à dos (donc sans matos obligatoire). Le pire
restant de voir la bosse qui nous attend dès le départ VTT sur laquelle Les
Lemu et la team Camarsac de Patrick semblent bien peiner.
(ça peine, mais le sourire aux lèvres)
(si vous doutiez qu'un PPA ça déboite...)
Midi, en effet nous nous l’enquillons, sous le chant du Loriot qui lui s’en balance. Dernière section VTT de
(les Naka arrivent)
(et les Renards...me dis pas que t'as pas aimé Eric !)
(et toi Denis, je ne peux pas croire que c'est la dernière...)
Le dernier kilomètre est bien difficile pour moi et c’est épuisé que je retrouve l’ombre bienvenue du lycée. Quelle 2° journée !!! Je pense la plus difficile des 7 PPA.
Bilan des courses : on a pas
été bons aujourd’hui, alors que d’habitude c’est notre meilleure journée. La 8°
place s’envole et nous terminons 11° sur 53 équipes, doublés par des équipes bien plus en
cannes.
Mais le bonheur est là, d’avoir
terminé notre 7° PPA. Nous ne sommes plus que 2 dans ce cas là avec Denis (nos
amis de Cahors ayant abandonné au Trail). Cela fait donc plus de 900 km dans les montagnes
béarnaises, et près de 35 000
m de D+ ! Putain on a fait 4 Everest dans le
Béarn !!! Le bonheur surtout d’avoir encore partagé des moments intenses
tous les 3, pour ce qui devrait être le dernier PPA de Denis (et çà çà me fout
la larme à l’œil).
Le bonheur enfin d’avoir fait
honneur au travail de titans de la team PPA. Difficile de se rendre compte de
l’immense investissement qui leur a permis de nous offrir (le mot est adapté)
leurs montagnes sur un plateau. Même si physiquement il faut être parés pour
les affronter, c’est tellement plus facile quand on sait que toutes les cartos
sont justes, les balises bien placées, les ravito réguliers, leur assistance et
leur joie de vivre partout sur les crêtes, le bord des chemins, dans des lieux
irréels comme pour nous faire éviter en pleine nuit et en même temps un trou
dans la berge du Gave Pau, un arbre qui le surplombe et un dos d’âne qui le
suit.
Bravo les PPA !!! 900 fois
bravo, pour tous ces kilomètres de folie et de pur bonheur que vous nous avez
offert ! Les Renards ne seront peut-être pas là pour la 8°, mais je peux
vous assurer que ce sera avec une grande tristesse… Votre raid, c’est le
top !
Allez, on récupère, on affute les
guiboles, on oublie les erreurs, on se refait la cerise, et fin juin c’est le
Défi de la Cagouille pour Eric, Denis et Vanessa ! Le plaisir là aussi de
retrouver les terres charentaises, une course si originale que nous avons gagné
7 fois d’affilé, concoctée par les fêlées cagouilles d’Alain et Denis.
Mais d’abord : sus au
magret, au Loupiac et au Ratafia !!!!!
Le récit de la Lemur Team sur : http://nikoverdosedetrail.blog4ever.com/
Le récit de la Lemur Team sur : http://nikoverdosedetrail.blog4ever.com/
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