Une course à haute réputation
pour sa difficulté, ses paysages, son plateau relevé de niveau national, sa
folie. Alors je m’y inscris en compagnie de Denis. Malheureusement, à quelques
jours de l’échéance, celui-ci a un empêchement et ne pourra m’y accompagner.
Pas du genre à lâcher devant de tels défis, je me lance dans celui de trouver un
nouveau compagnon d’aventure. Chris, le gourou Naka, me parle d’un potentiel
futur Naka (potentiel car chez eux il faut passer des épreuves, faire ses
preuves, être intronisé…ça se mérite le maillot zébré), Thierry de Bisca. On se
tél trois fois, se brief’ pour l’orga, et on se retrouve le matin même de la
course à Roby pour partir en Lozère. 4h30 de route suffisent à faire
connaissance, en compagnie de papy Jean qui aura un rôle prépondérant sur cette
course. En effet le Gévau est une course à 2, avec un assistant qui devra
pendant 2 jours et demi nous retrouver à chaque étape pour véhiculer tout le
matos de raid. Et au vu du parcours, ça ne va
pas être de la tarte… Le « rôdé » papy Jean comme dit Chris devra
assurer dans son job de 3eme coéquipier.
Jeudi, Marvejols, dans un recoin
de la Lozère. 63 teams retirent leurs dossards pour cette 17°édition. Un coup
d’œil sur leurs noms suffit à se dire que le plateau est très relevé. A venir
dans ces coins de France on se frotte à des équipes du Sud-Est, du Centre et de
l’Est, qu’on n’a pas l’habitude de voir, mais d’un super niveau français, voir
international. Rentrer dans les 15 serait donc une perf’ et dans les 20 un très
bon résultat. On va partager ces bons moments avec Cyril et David, les Serial
Naka que l’on côtoie depuis un petit moment déjà, aux ambitions légitimement
plus élevées que les nôtres.
(et bien si on a la place de notre n° de maillot...)
Une dernière info avant de vous lâcher
dans la 1° épreuve : le Gévau est une course atypique. Chaque section a
son propre classement au point. L’équipe qui met le moins de temps à la faire (sanctionnée
ou non de pénalités pour balises oubliées et parfois temps limite dépassé) a le
maximum de point (100). Néanmoins les épreuves n’ont pas toutes le même
coefficient (celui-ci va de 1 à 3). Donc les épreuves rapportent aux meilleurs
de 100 à 300 points. Le cumul des points des épreuves donne ensuite le résultat
final. Nous sommes donc sur une course très stratégique où il faut en théorie privilégier
la performance sur les sections à fort coefficient.
Bien, voilà que la nuit tombe.
Marvejols s‘endort, les raideurs se réveillent. 22h, la première team est lâchée
sous la porte de la citée pour une VTT orientation de 10 balises à trouver en 1
heure max. 10 minutes de pénalité par balise non ramenée, 3 minutes de péna par
minute entamée au delà de l’heure fatidique.
(prise de carte, et de décision)
Notre tour venu, on décolle…mais
vite scotchés par une terrible bosse d’entrée de jeu. On est pourtant encore
sur du bitume mais je dois mettre pied à terre avant la fin. Thierry pousse un
peu plus loin et abdique. Boudi ! Déjà 3 minutes de courses et on est en
sueur, les jambes qui cartonnent.
(les empreintes du Renard sur les traces de la Bête)
Nous voilà sur le plateau au-dessus de
Marvejols. Les sentiers s’enchainent pour trouver aisément les 4 premières
balises. Néanmoins certains passages sont chauds-bouillants au-dessus du vide,
sur des singles de folie, remplis de cailloux. Heureusement qu’il ne pleut pas,
sinon gros danger…Je me paye une première glissade après la 3 et Thierry un
premier saut de chaine après la 4. Sur la montée vers la 5 je suis en peine. Déjà
lors de l’échauffement je sentais que les jambes n’étaient pas top aujourd’hui.
Thierry me dépose à l’aise, je ne suis pas à mon meilleur niveau. 2 petites
erreurs d’orientation vers la 6, aller-retour insipide vers la 7, on déboule à
la 8. 55 minutes se sont déjà écoulées, il nous reste 2 balises, dont la 10 à
l’autre bout du monde. Je décide qu’on rentre à la City, on déboule dans les
ruelles...stop chrono à 59 minutes, un poil déçus de laisser deux balises,
dubitatifs quand à l’autre choix potentiel d’aller chercher la 9 (mais le temps
aurait été dépassé de 3 à 4 minutes), déçus de ma mauvaise forme physique.
(mouais...bon...on verra demain...y fera jour)
On
rentre fissa à notre gîte à 15 minutes, faire dodo à déjà 1 heure du mat’…c’est
demain que les choses commencent…
Vendredi. Levés 6h, départ 6h50,
1h de route vers Cauvel, sur le Causse de Sauveterre, à la sortie des gorges du
Tarn. La journée s’annonce splendide, à remonter toutes les gorges, de toutes
les façons possibles, à toutes les hauteurs possibles...
Briefing à 8h. Le départ se fait dans
l’ordre inverse du classement de la veille. Et ben on s’en est pas mal sorti
hier, on est 16°/63. Le choix tactique a été bon pour cette épreuve de coeff 2.
Avec mes jambes OK on aurait pu accrocher la 7 ou 8° place. Mais avec des si….
Lumières splendides sur le
plateau, au milieu des pins, perdus sur des pistes. Départ d’un VTT road-book
de 16 km .
Alors là c’est comme le Paris-Dakar : vous avez une feuille avec un
kilométrage total, un kilométrage partiel (entre chaque intersection), un
dessin de l’intersection de chemins sur laquelle vous arrivez, et une direction
à prendre (à droite, à gauche…). Il faut suivre scrupuleusement les indications
et en théorie on s’en sort. Mais l’idée c’est de rouler vite et de ne pas
stopper à chaque croisement. Alors on à un œil sur le porte-carte pour lire les
indications, un œil sur la route pour éviter les trous et rochers, deux jambes
qui tournent, un cœur qui palpite, et deux mains qui tiennent fortement le
guidon parce les sentiers de Lozère çà secoue !!! Même pas le loisir de
trop allumer la Go Pro tellement une seule main sur le guidon serait dangereux.
Donc peu d’image « inside ».
(et c'est parti !!!)
Allez hop, à notre tour de
décoller. Le compter est réglé à merveille et j’enquille les indications sans
problèmes, mis à part un petit détour de 2 minutes perdues en début de section.
C’est technique et il faut bien suivre le road book sous peine de facilement se
perdre. Les vues au-dessus des gorges du Tarn sont somptueuses mais difficiles
à apprécier. Thierry est bien à l’aise, mais moi je le suis bien moins
physiquement. Les jambes ont du mal à répondre dès que ça monte un peu. On
arrive néanmoins à suivre le bon rythme de certaines équipes et à se régaler
dans ce parcours 100 % single tracks.
Aux deux-tiers de la section nous arrivons
à St Rome de Dolan, splendide village surplombant les Gorges. Il va falloir se
taper maintenant une descente de 500m D- dans les gorges (sur le sentier que tu
avais pris Denis lors de l’Endurance trail).
Ca commence très fort dans un
petit sentier, puis vite dans les cailloux, les pierres, les racines. Moi qui
ne suis pas fin technicien de descente j’essaye de lâcher les freins mais je me
fais des frayeurs. Certaines équipes dévalent d’une façon incroyable, je suis
admiratif. De mon côté les freins chauffent. A la faveur d’une courte section
de route Thierry part en tête à fond comme au tour de France. Il est parti
devant moi (ne jamais partir devant la carte !!!) et ne m’entends pas lui
gueuler (de ma voix faible enrouée par un rhume) de tourner à droite. Me voilà
à l’attendre 2 minutes qu’il revienne penaud, se retapant une montée. On prend
le chemin, et à quelques encablures des Vignes, sur le Tarn, je me prends une
gamelle d’un autre monde. Cul par-dessus tête, le vélo en travers, le genou sur
un rocher, le tibia conter la caillasse. Les gars derrière ont eu peur, moi je
n’ai pas eu le temps et je fais le ckeck-up rapide : le vélo est OK, mais
le bonhomme est touché ; genou et tibia écorchés. A première vue il n’y a
que du « vernis » qui a sauté, mais le genou couine et pisse le sang.
Pas le moment de tergiverser, remettre le fer à l’ouvrage, continuer la course
pour ne pas penser à la douleur. Nous voilà à retrouver papa en bord de Tarn
pour un changement d’épreuve.
(nettoyé ça fait moins peur... ;) )
Un bénévole veut que je vois un médecin, que
dalle ça attendra ce soir. Un coup d’eau sur les plaies, rien de profond, c’est
du tout bon… On s’en sort moyennement sur cette section avec le 27° score, mais
purée que ce fut technique. Mes Renards se seraient régalés.
Départ en trail. Du fond des
gorges où nous sommes il va falloir remonter 500 mètres plus haut au
Point Sublime. Mais d’abord, une petite spéciale Gévau nous fait cheminer un
kilomètre dans les amoncellements de rochers charriés par le Tarn. On marche,
on escalade, on se trempe, on se pousse, on rigole. Pas le temps de délasser
les jambes…
(et ça le fait rire Thierry !)
(trail on the rocks !)
Nous voilà dans le Cirque des Baumes, il faut s’attaquer la montée. Il est encore tôt ce matin mais il fait chaud. Pas d’air dans le Cirque. La montée est raide, tout à fait le style que j’aime. Mais mes jambes ne sont toujours pas là, et mon point faible commence à se pointer : hyperthermie. Donc je me déleste de mon t-shirt et de mon casque, boit au max, et met la machine en mode moral. D’autant plus rageant que Thierry est toujours en super forme et se régale. Je lui fais part du fait d’être désolé de ne pas être à la hauteur, et il m’encourage, me « désinquiète », me rebooste comme il peut : super état d’esprit. Au moins je n’ai pas le fardeau de me tire que je le fais chier…
(chaud...)
Enfin on sort sur le Causse, au point Sublime, sans s’être fait rattraper mais en ayant pris quelques teams. Le résultat est moyen (24°, coeff 2), décevant au vu de notre potentiel non exploité (11-12° à mon avis), mais au moins là-haut je respire enfin avec l’air revenu. On va pouvoir passer à autre chose…
Papa n’est pas là. Il nous a
déposé ici un VTT pour repartir vite au prochain village pour être certain de
nous y trouver. La section à venir de Bike and Run de 7 km (coeff 1) s’annonce
rapide car relativement plate… Bon je retrouve un peu mes cannes et ont peu
accélérer et doubler quelques équipes.
Par le plus beau des hasards le village
d’arrivée est celui de Cauquenas ! Cauquenas hameau lozérien d’une
quinzaine de maisons dans lequel j’ai passé quelques mois d’août en famille il
y a maintenant 30 ans… Très touchant de retrouver ce lieu, dans cette ambiance
magique du Causse, désertique, aride, rude. Nous finissons la section en même
temps que le berger du village avec le 24° chrono.
(Berger : est-ce toi, fils de berger il y a 30 ans, avec qui je passais mes matinées dans la bergerie et dans ton hameau à jouer pendant mes mois d'août ? Je ne le saurai pas. La beauté du mystère demeure...)
Jean est bien là, et nous a
préparé tout le matériel : les 2 VTT, les chaussures, la caisse de ravito,
ses encouragements. Le 3° équipier se débrouille comme un chef, et pourtant ce
ne doit pas être facile entre les VTT à charger à chaque fois sur le
porte-vélo, les routes à trouver, la chaleur, l’acheminement du matériel à la
main parfois sur certaines zones de transition. Mais au moins nous sommes
rassurés de son efficacité depuis hier.
Départ pour un VTT suivi
d’itinéraire (l’itinéraire à prendre est tracé sur la carte que l’on nous donne.
Reste à le suivre…) de 17 km ,
coeff 2. Ca devrait se faire rapide car en gros il faut aller retrouver Ste
Enimie en bas dans les gorges, et puis papa nous l’annonce facile. C’est parti
pour une descente un peu technique, mais on enquille. A la route de la Malène
on est revenus sur 4 équipes. De là commence un petit sentier qui remonte vers
le plateau. Et bien à partir de là le temps m’a paru vachement long !!!
Les jambes ont totalement disparu, le moral au loin lui aussi. Thierry qui
crapahute en tête, les équipes qui me lâchent ! Purée mais qu’est ce qu’il
y a encore !!!! Pourquoi n’ai-je aucune force aujourd’hui ? Voilà 4
heures qu’on avance et c’est toujours pas revenu !!! Heureusement je reste
lucide et parvient à bien m’orienter. Je constate au loin devant moi pas mal de
mauvais choix d’itinéraire de la part des équipes. Je suis super déçu de mon
physique ! C’est au mental que j’arrive à Lous Labagnols, un lieu-dit qui
nous offre un beau panorama dans une mini gorge qui va nous amener dans les Gorges du Tarn.
Mini gorge mais maxi pente, et maxi technicité. C’est reparti pour un single de folie. Je me suis rarement tapé des parcours aussi costauds en descente. Je ne suis pas forcément rassuré au vu des précipices que l’on longe, juste la place pour passer un vélo. Mon genou tremble de ne pas vouloir rechuter, ce que je refais quand même, mais sans gravité… On reste prudent, histoire de ne pas casser les organismes ou les machines. Mais dans un virage pourtant insignifiant….pppsscchhhhhh….le pneu arrière dégaze !!!! Merde !!!! Je stoppe vite et hèle Thierry parti devant. Peur d’avoir déchiré le pneu, synonyme alors d’abandon. Heureusement ce n’est qu’une micro-déchirure du Tubeless (y avait plus de produit…).
On perd 5 bonnes minutes à mettre une chambre à air, au milieu des cailloux. Et c’est reparti pour une fin de descente encore plus sulfureuse. Ouf, voici le Tarn ! On le traverse, vélo sur le dos en évitant des canoës.
De l’autre côté c’est une très longue et lente progression sur un petit sentier cassant. Enervant par endroits pour le nombre de portages ou poussages à effectuer (secteurs de la Caze et de St Chély), stressant pour moi car la roue arrière n’est pas gonflée comme il faudrait et j’ai peur d’exploser le pneu à chaque pierre, flippant enfin quand dans un manque de lucidité complété par le fait que nous n’ayons vu aucune équipe depuis 20 minutes me fait croire que nous avons pris le chemin dans le mauvais sens après avoir traversé la rivière. A St Chély une gentille touriste effrayée par l’état de mon genou me propose de l’eau pour le nettoyer…sympa !
Mini gorge mais maxi pente, et maxi technicité. C’est reparti pour un single de folie. Je me suis rarement tapé des parcours aussi costauds en descente. Je ne suis pas forcément rassuré au vu des précipices que l’on longe, juste la place pour passer un vélo. Mon genou tremble de ne pas vouloir rechuter, ce que je refais quand même, mais sans gravité… On reste prudent, histoire de ne pas casser les organismes ou les machines. Mais dans un virage pourtant insignifiant….pppsscchhhhhh….le pneu arrière dégaze !!!! Merde !!!! Je stoppe vite et hèle Thierry parti devant. Peur d’avoir déchiré le pneu, synonyme alors d’abandon. Heureusement ce n’est qu’une micro-déchirure du Tubeless (y avait plus de produit…).
(pit-stop au-dessus des gorges)
On perd 5 bonnes minutes à mettre une chambre à air, au milieu des cailloux. Et c’est reparti pour une fin de descente encore plus sulfureuse. Ouf, voici le Tarn ! On le traverse, vélo sur le dos en évitant des canoës.
De l’autre côté c’est une très longue et lente progression sur un petit sentier cassant. Enervant par endroits pour le nombre de portages ou poussages à effectuer (secteurs de la Caze et de St Chély), stressant pour moi car la roue arrière n’est pas gonflée comme il faudrait et j’ai peur d’exploser le pneu à chaque pierre, flippant enfin quand dans un manque de lucidité complété par le fait que nous n’ayons vu aucune équipe depuis 20 minutes me fait croire que nous avons pris le chemin dans le mauvais sens après avoir traversé la rivière. A St Chély une gentille touriste effrayée par l’état de mon genou me propose de l’eau pour le nettoyer…sympa !
Enfin, après tant de dizaines de
minutes de progression peu agréable nous voilà en vue de Ste Enimie, le moral
et le physique un peu dans les chaussettes, quelques gouttes de pluie rinçant
la sueur accumulée. Le mal est fait au classement : 30° score.
(non, même pas cap' de les descendre en VTT...)
Fourbus on s’assoit rapidement
pour se restaurer auprès de Jean. Mais il nous faut repartir pour une course de
montagne : un trail de coeff 1 nous fait remonter de la rivière jusqu’au
Causse Méjean. Là aussi un D+500. Traversée de rivière à nouveau et on enquille
la pente de suite.
Et sans prévenir mes jambes
reviennent, après 6h de course, et avec cela le sourire. Alors on profite à
peine des splendides panoramas pour pousser fort sur les cuisses.
(touristes dans les gorges)
Certains
passages bien raides font plaisir. La progression est bonne, on est bien tous
les 2.
Arrivés sur le plateau, il reste un bon kilomètre à parcourir. Au moment
où je recale un équipe partie sur un mauvais cheminThierry accuse un coup de
mou…qu’il va trainer jusqu’à la fin de la course. Décidemment nous n’auront pas
été physiquement en phase aujourd’hui. Mais çà c’est le hasard de la forme.
Heureusement nous nous entendons super bien et partageons un moment très
convivial, ce qui n’est pas aisé lorsqu’on s’engage dans une telle épreuve sans
se connaître. Chris : tu as eu le nez creux, merci !
Nous voici enfin aux bénévoles
qui nous valident la fin de la section (27° temps) et nous donnent les cartes
de la prochaine course d’orientation qui se déroule autour du village de
Chaldas, dans la majestueuse désolation du Causse Méjean.
On part assez vite, trop vite. En
orientation la 1° chose à faire et de voir où est le Nord géographique et de
lire l’échelle. Je regarde trop vite cette dernière et crois lire 1/15 000°. Je
file dans un champ, Thierry avec moi, pour m’arrêter interloqué devant une clôture
qui ne ressemble en rien à celle où je devais être, et surtout sans ruine que
je cherche (la balise y est cachée). Vite fait je comprends : les cartes
sont au 1/5000°…demi-tour honteux devant une 50aine de bénévoles et assistants
ayant assisté à la cocasse scène depuis leur promontoire.
(oh la honte !!!)
Tout le reste s’enchaîne sans
anicroche avec de bonnes attaques de balises sur une C.O très technique aux
superbes paysages.
Je suis content de ma prestation mais Thierry est fatigué et n’arrive pas à envoyer. On se fait plaisir néanmoins, à finir tels Laura Ingalls dans les prairies de fauche, pour rejoindre notre assistant de luxe.
37° temps seulement. Heureusement pour nous cette section sera ramenée d’un coeff 2 à 1 par l’orga suite à une bourde de leur part.
(balise juste sous nous, une autre en haut à droite)
Je suis content de ma prestation mais Thierry est fatigué et n’arrive pas à envoyer. On se fait plaisir néanmoins, à finir tels Laura Ingalls dans les prairies de fauche, pour rejoindre notre assistant de luxe.
(la famille Ingalls !)
37° temps seulement. Heureusement pour nous cette section sera ramenée d’un coeff 2 à 1 par l’orga suite à une bourde de leur part.
(toujours prendre le temps de rire)
Allez ça commence à sentir la fin…mais il faut se lancer dans la descente vers le Tarn, et le village quasi fantôme de Castelbouc. Une descente de
Et là on retrouve des forces, de
la vigueur, du plaisir. Cette rivière je l’ai descendue une quinzaine de fois,
savourant à chaque le démesuré panorama des Gorges du Tarn. Papa m’y a appris à
pagayer et diriger une embarcation. Là il faut se la jouer un peu plus physique
en négociant au mieux avec les rapides et veines d’eau. On largue vite une
équipe, et même si ça barbe Thierry de pagayer, on avance bien. Au dernier des 7 km du parcours on se prend
de terribles rafales de vent pleine poire, qui font dévier le bateau, mais on
se place comme il faut pour se mettre à l’abri. En visuel une équipe : je
défie Thierry d’aller les chercher. Il me répond : « J’allais me
demander quand tu allais te réveiller ! ». Dans un dernier effort on
arrive dans leurs pagaies sous le pont de Ste Enimie, s’adjugeant le 8°chrono.
(La presque arche d'arrivée - Remarquez la maison troglodyte en haut à gauche)
Jean n’est pas revenu d’aller
chercher les VTT à Castelbouc, alors on part fissa pour une CO mémo dans le
village médiéval. Une carte fixée nous donne l’emplacement de la prochaine
balise. Il faut retenir le parcours jusqu’à la prochaine, et ainsi de suite
pendant 8 balises. Thierry n’arrive pas à redémarrer après le canoë, les jambes
ankylosées. On s’arrache tout de même, en s’associant à une autre équipe. Il me
semble qu’on oublie une balise à un moment, mais les 3 autres larrons sont
confiants. Alors on déboule sur le quai pour enfin biper nôtre dernier boitier
électronique. Pfffioooouuu, c’est pas trop tôt ! Presque 10 heures de
raid, pour 2 700
mètres de D+. Sacrée journée ! On ne s’attendait
pas à çà au vu des distances annoncées Ce fut dur, technique, engagé (très
engagé parfois), tactique et époustouflant de paysages. En bref on est comblés,
mais fourbus.
Maculés de sueur, de boue et de sang, je me décide pour un plongeon dans l’eau bien fraîche du Tarn, avant de vite plier bagage pour une heure de route vers notre gîte. Malheureusement, comme je le présentais, on a zappé une balise sur la dernière épreuve, crédité du 55°chrono (coeff 1 heureusement). Un paquet de points perdus bêtement !
Maculés de sueur, de boue et de sang, je me décide pour un plongeon dans l’eau bien fraîche du Tarn, avant de vite plier bagage pour une heure de route vers notre gîte. Malheureusement, comme je le présentais, on a zappé une balise sur la dernière épreuve, crédité du 55°chrono (coeff 1 heureusement). Un paquet de points perdus bêtement !
Le bilan de la journée : 1
genou en vrac, 1 pneu abimé, 1 dérailleur défaillant, 1 assistant royal mais
fatigué, 2 coureurs fourbus, un poil déçus mais lucides. La forme n’était pas
là et les équipes engagées dans ce raid sont d’un sacré niveau ! Demain
sera un autre jour…
On a beaucoup dormi cette nuit, 7
heures : 2 fois plus que sur un raid PPA ! Royal ! Même orga que
hier, mêmes horaires, on file au « Truc de Fortunio » au Nord de
Marvejols. A quelques encablures il faut passer le Col du Cheval Mort…engageant…et
atteindre ce point culminant sous des rafales de vent terribles, un ciel très
couvert et un froid mordant !
Bon, au moins les jambes ont l’air pas mal, le genou coince à peine, Thierry bien que frigorifié est motivé.
Départ face au grand lac de Charpal loin en contrebas, pour une C.O sur photo aérienne de10 km et coeff 2. En gros le
principe c’est une photo aérienne, sur laquelle sont placées 10 balises, qu’il
faut aller chercher dans l’ordre le plus logique et le plus aisé. Et avec les
pentes qui dévalent autour de nous il va falloir être rusés…comme des Renards.
J’ai fait mon choix d’itinéraire et on part driguedouiller dans les bruyères et myrtilliers, dans les forets de conifères et les gros amoncellements de rochers. Tout tourne à merveille, même qu’on a les jambes en feu. On boucle tout çà tranquillou sans réelles hésitations dans notre recherche de balises. D’autres équipes semblent bien en perdition tant physiquement que géographiquement. Et hop, voici le 12° chrono…çà fait des points !
(assistant tout terrain)
Bon, au moins les jambes ont l’air pas mal, le genou coince à peine, Thierry bien que frigorifié est motivé.
(briefing tout temps)
(raideurs tout prêts !)
Départ face au grand lac de Charpal loin en contrebas, pour une C.O sur photo aérienne de
J’ai fait mon choix d’itinéraire et on part driguedouiller dans les bruyères et myrtilliers, dans les forets de conifères et les gros amoncellements de rochers. Tout tourne à merveille, même qu’on a les jambes en feu. On boucle tout çà tranquillou sans réelles hésitations dans notre recherche de balises. D’autres équipes semblent bien en perdition tant physiquement que géographiquement. Et hop, voici le 12° chrono…çà fait des points !
Pas le temps de respirer, on prend
un vélo, et on s’engage dans un bike and run de folie de 9 km (coeff 1) pour descendre
à mollets et roues rabattues vers le village de Rieutort. Tellement heureux que
les jambes soient là, et avec des passages techniques, le VTTiste a du mal à
doubler le coureur. On se défoule. On se retrouve vite dans un groupe de 5-6
équipes qui envoie du bois et relance sans cesse. C’est la défonce
totale !
En trombe nous arrivons au village au milieu du marché, sous le soleil et les degrés retrouvés ce qui rassérène Thierry. 21° chrono, c’est pas mal. Jean est ravi de nous voir à la lutte avec les grosses équipes.
(çà décolle...)
En trombe nous arrivons au village au milieu du marché, sous le soleil et les degrés retrouvés ce qui rassérène Thierry. 21° chrono, c’est pas mal. Jean est ravi de nous voir à la lutte avec les grosses équipes.
On enchaîne de suite, par un VTT
Road Book de 15,5 km .
On percute vite que le parcours va être moins technique qu’hier. Plus de
routes, de pistes qui roulent. Ca va plus vite, de plus avec des jambes
retrouvées. On remonte des équipes, favorisés en cela par une inversion de
colonnes dans le road-book qui désoriente 8 concurrents à nos trousses. On
enchaîne bien, malgré les récurrents sauts de chaîne de la monture de Thierry
qui commencent à le faire bouillir. Je lui conseille de prendre sur lui et de
faire avec….facile à dire. Dans l’attaque d’une grosse côte en virage il se
fait stopper dans son élan par une concurrente en train de s’accrocher pour
tractage à son coéquipier. Il peste fort ! La demoiselle est toute
affectée…je la rassure. Plus loin, pendant que je double un gars qui pète sa
chaîne sous l’effort, Thierry déraille à nouveau, et chute…c’en est de
trop ! Il n’en peu plus et hurle dans ces contreforts de la Margeride.
Allez, s’en est presque fini. On déboule à Lachamp assez satisfaits. 27°
chrono. Jean va faire la tête en voyant l’état des VTT maculés de boue, qu’il
va falloir qu’il recharge.
Au ravito, sublime bonheur : des pizzas !!! Savoureux moment, car au bout de 2 jours on en marre du sucré.
Au ravito, sublime bonheur : des pizzas !!! Savoureux moment, car au bout de 2 jours on en marre du sucré.
Allez, la première épreuve coeff
3 se pointe. Là il faut pas se louper. Un trail
balisé de 8 km .
On part à toutes enjambées dans la descente d’un kilomètre, doublant 3 équipes.
Après on enchaîne fortes montées, descentes délicates, passages dans ruisseaux, grimpettes dans foret.
Super parcours, physique et un poil technique, qui nous correspond bien.
On suit une équipe qui envoie bien et on se fait rattraper par une équipe mixte dont le type est un avion. Celui qu’avait engueulé Thierry, mais qui tracte la demoiselle d’une efficacité ahurissante ! C’est une machine le type. De grandes enjambées de fou, la miss arrive à suivre, mais perd beaucoup de temps dans les passages techniques en descente. Sur la dernière montée ils nous mettent un vent phénoménal, laissant la bouche clouée des 2 autres équipes que nous venons de rattraper.
Pour pointer Thierry se tape
un sprint, mais dans son élan dépasse le boitier de poinçonnage, et doit faire
demi-tour. C’est ballot, ça nous coûte 2 places et 6 points (20° temps sur la
section), mais si on s’arrête à ces détails…
Jean encore là comme il faut, qui nous indique avec 2-3 mots simples où se trouve notre matos tout près. Il peut même prendre le temps de nous photographier et nous indiquer les prestations des Serial Naka.
Après on enchaîne fortes montées, descentes délicates, passages dans ruisseaux, grimpettes dans foret.
Super parcours, physique et un poil technique, qui nous correspond bien.
On suit une équipe qui envoie bien et on se fait rattraper par une équipe mixte dont le type est un avion. Celui qu’avait engueulé Thierry, mais qui tracte la demoiselle d’une efficacité ahurissante ! C’est une machine le type. De grandes enjambées de fou, la miss arrive à suivre, mais perd beaucoup de temps dans les passages techniques en descente. Sur la dernière montée ils nous mettent un vent phénoménal, laissant la bouche clouée des 2 autres équipes que nous venons de rattraper.
(au sprint...)
Jean encore là comme il faut, qui nous indique avec 2-3 mots simples où se trouve notre matos tout près. Il peut même prendre le temps de nous photographier et nous indiquer les prestations des Serial Naka.
Avant-dernière épreuve
maintenant. Un VTT road-book de 15,5
km , coeff 2.
Ca commence bien par une belle descente, mais s’enchaîne très mal avec un poussage de vélo très long sur un sentier pas assez porteur (cailloux, pierres) pour rouler. Il faut chaud, on est crevés, ça nous saoule vraiment. Le point négatif de ce Gévau, enchaîné avec une partie en suivi d’itinéraire là aussi assez incompréhensiblement rébarbatif en sous-bois. A sa sortie j’accuse un coup de mou passager, signifiant qu’il serait pas mal qu’on arrive parce que là ça commence à bien faire… Pas de problème d’orientation, je me retrouve facile sur une route après une belle bosse. J’attends Thierry à l’intersection, mais au bout de 30 secondes toujours personne. Inquiet je rebrousse chemin, sur400 mètres , pour le
retrouver à peine remonté sur son bolide. En colère contre ce dérailleur qui
est contre nous. Il y a forcément un réglage à faire. Je regrette de ne pas
avoir été là pour l’aider à débloquer la chaîne. Il s’en est vu tout seul le
pauvre dans ce moment de désarroi. La dernière partie de la section est à
nouveau bien technique le long de la Gorge de l’enfer, il ne vaut mieux pas
regarder sur les côtés…frissons garantis. Enfin le dernier ravito, la dernière
transition ! 44° chrono, vraiment pas folichon.
Ca commence bien par une belle descente, mais s’enchaîne très mal avec un poussage de vélo très long sur un sentier pas assez porteur (cailloux, pierres) pour rouler. Il faut chaud, on est crevés, ça nous saoule vraiment. Le point négatif de ce Gévau, enchaîné avec une partie en suivi d’itinéraire là aussi assez incompréhensiblement rébarbatif en sous-bois. A sa sortie j’accuse un coup de mou passager, signifiant qu’il serait pas mal qu’on arrive parce que là ça commence à bien faire… Pas de problème d’orientation, je me retrouve facile sur une route après une belle bosse. J’attends Thierry à l’intersection, mais au bout de 30 secondes toujours personne. Inquiet je rebrousse chemin, sur
Encore des pizzas !
Miam !!! On allège nos camel-back, prêts à affronter cette ultime C.O à
pied.
Il faut aller rejoindre Marvejols à une belle distance d’ici. Les
montagnes environnantes sont occupées par 15 balises ayant chacune une valeur
de points (de 7 à 39). Il faut donc trouver le parcours le plus intéressant
pour glaner le max de points. Mais nous n’avons qu’une heure et quart pour se
faire (après c’est des pénas).
Je pars confiant, la carte à l’air simple. Je décide de laisser la balise 1 qui n’a que 7 points. La 7 en rapporte 9 et nous coûte bien des efforts dans cette petite montée. Je décide d’aller chercher la 15 presque tout en haut de la montagne, mais le choix s’avère mauvais. La pente est très forte, les chemins mal marqués, la carte en partie fausse. On galère grave à travers la végétation. Le temps défile. Le temps que je décide d’abandonner mon choix le temps à filé.
Je m’arrache les bras aux conifères, je peste pour la première fois de la course, car je sens qu’on est en train de perdre un max de points. Un peu perdu je peine à me recaler sur la carte. Le temps de le faire il ne reste plus que 30 minutes au chrono, et on est très loin de l’arrivée. On prend donc nos jambes à notre cou, lançant les dernières forces dans la bataille en essayant de rester lucides.
Pendant tout ce temps Thierry ne m’a jamais reproché quoi que ce soit, il m’a fait confiance, même si cela nous coûte ; super état d’esprit de mon coéquipier, nous avons formé une belle équipe ! Alors en passant on prend juste la 4 (39 points). Il ne reste plus qu’un quart d’heure. Il faut filer sérieux. En point de mire une équipe, ce qui nous booste.
On déboule dans Marvejols, je commence à être en surchauffe, les jambes qui hurlent de fatigue. Un crochet pour attraper la 13 au pied de la falaise, que Thierry a le courage d’aller attraper pour 17 points (j’en serai incapable). Plus qu’un gros kilomètre, et nous allons dépasser le chrono. A fond, à fond après 18 heures d’effort cumulés (et D+ 5000), pour éviter de prendre des pénas.
Je m’écroule une fois la ligne franchie, il me faudra 10 bonnes minutes pour récupérer.
On a tout donné. Finalement on dépasse le chrono d’1’04’’ …6 points de péna. 59 points et 38° place sur cette section, finalement on limite la casse…mais on a pas été bon stratèges. L’optimum était de faire son parcours avec les 7 balises les plus cotées, quitte à dépasser le temps. Pas grave, manque de lucidité pour être au top à ce moment là.
(explication de règles)
(instant stratégie)
Je pars confiant, la carte à l’air simple. Je décide de laisser la balise 1 qui n’a que 7 points. La 7 en rapporte 9 et nous coûte bien des efforts dans cette petite montée. Je décide d’aller chercher la 15 presque tout en haut de la montagne, mais le choix s’avère mauvais. La pente est très forte, les chemins mal marqués, la carte en partie fausse. On galère grave à travers la végétation. Le temps défile. Le temps que je décide d’abandonner mon choix le temps à filé.
Je m’arrache les bras aux conifères, je peste pour la première fois de la course, car je sens qu’on est en train de perdre un max de points. Un peu perdu je peine à me recaler sur la carte. Le temps de le faire il ne reste plus que 30 minutes au chrono, et on est très loin de l’arrivée. On prend donc nos jambes à notre cou, lançant les dernières forces dans la bataille en essayant de rester lucides.
Pendant tout ce temps Thierry ne m’a jamais reproché quoi que ce soit, il m’a fait confiance, même si cela nous coûte ; super état d’esprit de mon coéquipier, nous avons formé une belle équipe ! Alors en passant on prend juste la 4 (39 points). Il ne reste plus qu’un quart d’heure. Il faut filer sérieux. En point de mire une équipe, ce qui nous booste.
On déboule dans Marvejols, je commence à être en surchauffe, les jambes qui hurlent de fatigue. Un crochet pour attraper la 13 au pied de la falaise, que Thierry a le courage d’aller attraper pour 17 points (j’en serai incapable). Plus qu’un gros kilomètre, et nous allons dépasser le chrono. A fond, à fond après 18 heures d’effort cumulés (et D+ 5000), pour éviter de prendre des pénas.
(à l'arrache, tout donner, ne rien regretter)
Je m’écroule une fois la ligne franchie, il me faudra 10 bonnes minutes pour récupérer.
On a tout donné. Finalement on dépasse le chrono d’1’04’’ …6 points de péna. 59 points et 38° place sur cette section, finalement on limite la casse…mais on a pas été bon stratèges. L’optimum était de faire son parcours avec les 7 balises les plus cotées, quitte à dépasser le temps. Pas grave, manque de lucidité pour être au top à ce moment là.
Nos amis des Serial Naka ont eux
aussi eu leurs difficultés. Néanmoins ils glanent une belle 14° place. De notre
côté c’est une 22° place qui nous échoie, elle nous satisfait amplement. C’est
dire le niveau d’exigence et de compétitivité de cette course. Les 10 premières
équipes sont juste d’un top niveau national.
Voilà, c’est presque la fin de
notre 1° Gévau, un raid vraiment surprenant, à la hauteur de sa réputation, et
complètement atypique. Peut-être le plus difficile qu’il m’ait été donné de
faire, en concurrence avec un vieux Flying et quelques PPA. De gros points
positifs comme la technicité, l’aspect tactique, le presque tout orientation,
les paysages, l’alternance des épreuves, le plateau des athlètes, l’engagement
des bénévoles, la qualité des cartes, la bouffe et la fiesta du samedi soir.
Des bémols comme des infos parfois pas toujours assez claires ou manquantes
pour les assistants (le samedi surtout), une dangerosité de certains passages
(et que dire si il avait plu !), quelques sections inutiles (longs
portages ou poussages VTT), un manque de cadeau pour l’assistant (seuls les 2
coureurs ont un présent alors que c’est une vraie équipe de 3 qui participe).
Presque la fin car se profile
désormais la célèbre soirée d’après course du Gévau ! Nous sommes premiers
à l’apéro (coeff 3), ce qui nous fait gagner 300 points bien virtuels. Celui-ci
commencé à 20h30 perdure jusqu’à 22h30, heure du repas succulent à
l’aligot-saucisse, pendant lequel les membres de l’asso redoublent
d’imagination, d’anecdotes, de calembours et brèves de courses pour faire
monter tour à tour toutes les équipes sur l’estrade, dans un show musical et
festif qui nous amène au bout de la nuit… Les dernières onces d’énergies sont lâchées.
Vaincus, nous battons en retraite en campagne lozérienne, sur les traces de la
Bête, pour un repos de guerriers fourbus.
Un dernier mot pour remercier mon
compagnon d’aventure. Merci Thierry pour m’avoir fait confiance sur cette
course, avoir su accepter mes moments de faiblesse, avoir fait preuve de
compassion, d’humour et de détermination. Bravo pour ta performance physique et
ton esprit d’équipe. J’ai eu grand plaisir à défier ces chemins de sangliers
avec toi. Emotions, sueur et sang partagés. Merci.
Merci enfin à Jean, notre
équipier pendant 2,5 jours. Malgré ton stress de cette responsabilité tu as su
faire preuve d’un professionnalisme remarquable. Aucune fausse note, aucune
erreur, une aide et des mots si précieux pour nous. Te voilà toi aussi 22° de
ton premier Gévaudathlon.
Allez zou, récup’ maintenant.
Dans 2 semaines c’est notre 7° PPA, et j’en rêve déjà…
toujours aussi passionnant!!! bravo les gars!
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